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Sorties cinéma du 28 novembre

mercredi 28 novembre 2012, par Kevo42

Le mois de novembre s’achève, les températures baissent, il est temps d’aller au cinéma. Du coup, des milliers de films cette semaine, trop, même pour moi. Même en réduisant au minimum, vous allez voir que la sélection est bien chargée cette semaine. En plus il y en a pour tout le monde : les surfeurs, les filles de, les lapins, les chanteuses folk, les femmes enfant-soldat, le père Noël, son renne, les terroristes italiens, les gardiens de prison belge. Tout le monde va être content, ce qui veut dire toi et moi mon amour (http://www.youtube.com/watch?v=Z79v...) ...

Les films qui me tentent bien

Chasing Mavericks – Michael Apted, Curtis Hanson

Un film de surf avec Léonidas prêt à affronter les plus grandes vagues. Veut-il retrouver Bodhi en enfer ?

Évidemment, c’est tiré d’une histoire vraie, et deux bons réalisateurs solides se sont relayés pour la filmer. Maintenant, la question est : est-ce que ça tient le choc face au Big Wednesday de Milius ?

Fait amusant : il y a deux semaine sortait Après mai, alors que la logique aurait voulu qu’il sorte en juin. Maintenant, voilà un film de surf qui sort en novembre. Attention au choc thermique en sortant de la salle.

A conseiller à Loïc du croisic, mais aussi à Boubacar de Dakar. Par contre, pas sûr qu’Igor d’Hossegor apprécie.

Tango libre – Frédéric Fonteyne

François Damiens, gardien de prison, danse le tango avec une femme. Il s’aperçoit vite qu’elle vient rendre visite non pas à un, mais à deux hommes, dont Sergi Lopez. Résultat, c’est le bordel. Mais comme le disait si bien Mesrine, l’important, c’est de continuer de danser.

J’aime bien François Damiens, et j’aime bien Sergi Lopez, et la bande-annonce fait penser aux films que Poelvoorde fasse avant d’être alcoolique, dépressif et célèbre, comme par exemple les convoyeurs attendent.

A conseiller aux gens qui ne passent pas à côté de l’essentiel.

Les invisibles – Sébastien Lifshitz

De Sébastien Lifshitz, je me souviens de la traversée, documentaire autobiographique où le réalisateur traversait les Etats-Unis à la recherche de son père. Ca ne m’avait pas spécialement marqué, à part pour la photographie, qui me rappelait celle du Lisa de Kris Kramski, un de mes films préférés, mais qui n’a rien à voir.

Bref, les invisibles, c’est un documentaire bien classique, avec des têtes parlantes, et des images d’archive, comme on en fait plein. L’intérêt, c’est le sujet : les premières revendications de l’homosexualité, et le vieillissement des gays. C’est vrai, quoi : à la gay pride, ils sont tous beaux et musclés, mais que se passe-t-il après ?

Ca a l’air plutôt intéressant.

A conseiller aux militants de l’alliance Vita.

Piazza Fontana – Marco Tullio Giordana

Le retour du réalisateur de nos meilleures années, avec une nouvelle fois un film qui rouvre les plaies pleines de pus dégueulasse de l’histoire récente. Histoire d’un attentat donc, et de la difficulté à trouver le vrai coupable.

On reconnaît au passage Pierfrancesco Favino qui avait la méga classe dans All Cops Are Bastards. J’espère que c’est un gage de qualité.

A conseiller à ceux qui veulent enfin savoir qui a tué Kennedy.

Rebelle – Kim Nguyen

Quoi ? Faut-il encore parler de Rebelle ? Bon, ok, c’était pas le meilleur des Pixar, mais faut-il encore remuer le couteau dans la plaie ?

Ah, pardon, c’est pas le même film.

Alors, là, c’est un peu plus trash que l’histoire de Mérida : ici, c’est l’Afrique Subsahrarienne, les conflits, les grossesses à 14 ans, les enfants soldats, tout ça tout ça.

Ca a l’air très beau mais pas sûr que ta petite sœur apprécie.

A conseiller à ceux qui aiment les films de guerre contemplatifs.

La folle escapade – Martin Rosen

Objectivement, je ne devrais pas ne parler ici, car il s’agit d’une ressortie, et encore uniquement dans une salle, le studio des Ursulines.

Mais Plague dogs a été un tel choc pour moi cet été, que je ne pouvais m’empêcher de signaler cet autre dessin animé avec John Hurt en animal psychotique.

Attention, malgré ce qu’en dit Allociné, je déconseillerai ce film aux enfants. Enfin, si vous voulez les traumatiser à vie, vous faites ce que vous voulez. C’est pas mon problème.

A conseiller à tous ceux qui aiment voir souffrir les animaux, surtout s’ils sont tout mignons.

Les films dont je pense pas grand chose, mais si quelqu’un y va, je poserai pas mon véto

Les cinq légendes - Peter Ramsay

Le père-Noël, la fée des dents, le marchand de sable, le lapin de Pâques, et Jack Frost (le bonhomme de neige tueur ?) s’associent contre le croque-mitaine. Adapté d’un roman de William Joyce, les cinq légendes semblent réunir tout ce qui fait Dreamworks : une relecture adulte de personnages pour enfants (le père Noël a des tatouages), de la baston, et un character design un peu moche.

Je sais que Guillermo Del Toro est conseiller artistique depuis le chat potté, mais j’aime pas le fait de réduire le conte de fée à de la baston. Il y a déjà assez de films de super-héros, est-il besoin d’en rajouter ? Dans le genre cross-over, l’étrange-Noël de Monsieur Jack me semble posséder un concept beaucoup plus stimulant.

Fait amusant : film américain oblige, certaines légendes ne sont pas les mêmes qu’en France. Peut-être est-ce mieux ainsi : une équipe de super-héros avec une petite souris et une cloche volante, aurait-ce été crédible ?

Un film à conseiller aux parents qui ont des enfants, et qui ont peur de ne pas supporter Niko le petit Renne 2

Silent Hill révélation 3D – Michael J. Bassett

La suite du film de Christophe Gans, par le réalisateur de Solomon Kane : Samuel Hadida contrôle bien sa franchise.

Le premier film était une bonne surprise, car il associait respect du jeu original, ambiance particulière (les monstres joués par des danseurs et leurs mouvements désarticulés, les transitions monde réel – monde infernal) et un final étonnamment radical.

Ce nouveau Silent Hill a l’air beaucoup plus balisé, en plus de proposer encore une fois une 3D pas formidable. Un peu à l’image de la saga jeu vidéo, qui a perdu de son souffle au fur et à mesure.

Au départ, c’est Roger Avary qui devait réaliser ce film, mais ses problèmes judiciaires (il a été en prison pendant un an je crois pour avoir écrasé quelqu’un et avoir pris la fuite) l’en ont empêché. Dommage, car le réalisateur de Killing Zoé, plus ce fait divers glauque arrivé dans la vraie vie, ça aurait pu donner un beau film d’horreur rongé par le remords.

A conseiller aux gens qui ont aimé le portage de Silent Hill sur consoles HD.

Operacion E - Miguel Courtois Paternina

Mais où est passé l’enfant de Clara Rojas, célèbre otage des FARC ? C’est la question à laquelle répond ce film, dont j’ai bien du mal à me dire si c’est bien ou pas.

Ca intéressera sûrement les gens que ça intéressera, et c’est tout ce que je peux en dire.

A conseiller à Ingrid Bétancourt.

Violeta – Andrès Wood

Biopic de Violeta Parra. Qui ? Bah, voyons, Violeta Parra, quoi, l’icône de la folk chillienne ! Tu connais pas ?

Si vous voulez être plus hipster que tous les hipster, allez voir ce film. Et puis si vous croisez une chilienne, comme ça, vous saurez de quoi lui parler, et ça, ça n’a pas de prix.

A conseiller à tous ceux qui ne sont pas remis de la mort de Lhasa.

Les films qu’on peut pas juger sur une bande-annonce, mais quand même je crois pas être le public visé

Populaire – Regis Roinsard

La machine marketing tourne à plein pour ce film, et me laisse sceptique.

Si j’ai bien compris, c’est un film de sport façon Rocky, mais situé dans le milieu des compétitions de dactylographie dans les années 50. Vraiment ?

La bande-annonce promet quelques effets de mise en scène, peut-être façon Amélie Poulain, et des costumes années 50 à la Mad Men, mais en propre.

Je comprends pas trop.

A conseiller aux gens qui aiment l’odeur de la naphtaline.

Mauvaise fille – Patrick Mille

Je pense qu’on a là le film de fils de ultime, ce qui ne présage en rien de ses qualités ou défauts. Mais tout de même. Adaptation d’un roman semble-t-il plus ou moins autobiographique de Justine Lévy (fille de B.H.L.), avec Izia Higelin (fille de Jacques, frère d’Arthur), où l’héroïne est une femme enceinte en guerre avec sa mère (Carole Bouquet, qui n’est pas la fille de Michel, c’est une feinte). Patrick Mille (Chico do Brazil) est par ailleurs le compagnon dans la vraie vie de Justine Lévy.

Il y a un côté : nous les gens des hautes sphères avons une vie passionnante que vous pourrez lire et voir au cinéma, et j’espère que cela vous divertira, hommes de peu.

Cela ne veut pas dire que ce sera mauvais, parce que par exemple Proust jouait un peu sur ce côté roman à clé. Mais sérieusement : on a déjà assez subi B.H.L., maintenant, il faut aussi que sa fille soit partout ?

Et en plus, ça a l’air tout moche.

Sans déconner.

Fait amusant : Bob Geldof pour figurer B.H.L., c’est pas bête : beau gosse, humanitaire. Et ça fait des années qu’il n’a pas fait quelque chose d’intéressant.

Fait amusant 2 : Mais qu-y-a-t-il donc sur le visage d’Izia sur cette affiche ?

A conseiller aux serveurs du café de Flore : faut bien connaître sa clientèle.

Niko le petit Renne 2 - Kari Juusonen, Jorgen Lerdam

Très honnêtement, je n’ai pas vu le premier. Et à moins que ce blog me permette de rencontrer très rapidement la femme de mes rêves (mais en vrai), qui veuille tout de suite avoir un enfant, et accouche au bout d’une semaine (sans préjudice pour le bébé), il y a peu de chance que je le voie prochainement.

Et en même temps tant mieux : car une belle femme, qui peut avoir des bébés de manière spontanée, ça rappelle plus d’un film d’alien séductrice tueuse. Je ne suis pas raciste, mais bon, je préférerais éviter de terminer dans un garde manger à 5 années lumières d’ici,.

Pour revenir à Niko le petit Renne, que dire si ce n’est qu’il y a peu de chances que vous l’appréciez si vous aimez ce blog. Ca n’a pas l’air très beau, l’humour semble dur à supporter au dessus de 6 ans, et la morale a l’air inscrite en lettres de feu sur la glace. On notera quand même, signe des temps, que la reconstruction de la cellule familiale après divorce semble au cœur de cette aventure, ce qui tend à prouver que même chez les rennes, on ne vit pas toujours heureux en ayant beaucoup d’enfant toute sa vie.

Fait amusant : A quand Niko le petit Renne se marie avec Gustav le petit Renne ?

A conseiller à ceux qui ne veulent pas abêtir leurs enfants devant cette daube américaine de cinq légendes.

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