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Sorties cinéma du 27 février 2013

mercredi 27 février 2013, par Kevo42

Cette semaine, c’est facile. Pas besoin de classer, d’ordonner. Y a rien d’intéressant. Même le Stallone j’y crois pas vraiment. Donc soit je suis juste devenu dépressif, soit c’est la bonne semaine pour rattraper les films que vous avez ratés. Ou aller voir une reprise, comme par exemple la porte du paradis qui ressort en copie neuve.

Au programme donc, un Walter Hill qui arrive vingt ans trop tard, une adaptation de bande dessinée franco – belge frelatée, un film d’espionnage en forme de somnifère, un sous Twilight / sous Harry Potter, un film humaniste sur le conflit Israëlo – Palestinien, un film de danse avec un décor, et un sous happiness Therapy avec Eric Elmosnino. C’est la crise.

Sublimes créatures – Richard LaGravanese

Maintenant que Twilight est fini, on passe à la suite avec Sublimes créatures. Soit la même chose, mais avec des magiciens à la place des vampires, et surtout cette fois-ci, c’est la femme qui a des pouvoirs et l’homme qui est le gars normal.

Est-ce que ça fait envie ?

Adapté d’une série de romans qui marchent très bien auprès d’un public adolescent, Sublimes créatures a de bonnes chances de bien marcher, si on s’en tient à la logique Amazonienne du vous pouvez acheter ça, si vous avez aimé ceci.

Sauf qu’on sait très bien que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit, qu’après Narnia, tous les films fantasy pour jeunes ont bidé plus ou moins fort (à la croisée des mondes, Terabithia, Spiderwick, etc.), que Zathura n’a pas eu le même succès que Jumanji (bien que déjà à l’époque il y ait eu Kristen Stewart), et que ce Sublimes créatures ne marche pas du tout aux Etats-Unis, mais alors pas du tout.

Parce que ce que les jeunes veulent maintenant, c’est Hunger Games.

Katniss forever !

A part ça, j’ai pas d’avis sur ce film qui ne s’adresse manifestement pas à moi.

Pourquoi les supporters des girondins de Bordeaux doivent voir ce film

Depuis quelques années, SND a trouvé la poule aux œufs d’or en Twilight. Problème, même en divisant le dernier livre en deux films, il vient un jour où, comme le disait Jean-Louis Aubert, c’est fini. Il faut donc une nouvelle série pour prendre la relève, et pourquoi pas Sublimes créatures  ?

Quel est alors le lien avec les Girondins de Bordeaux ? Et bien, SND est la filière cinéma de M6. Or un trou dans la trésorerie de SND entraînerait un déficit que la maison mère serait obligée de combler en prenant l’argent dans le club de foot, qui est déjà lui-même en déficit. Résultat, tout partirait à vau-l’eau et la fin du monde ne serait pas bien loin.

Si vous ne voulez pas que cela arrive, vous savez ce qu’il vous reste à faire, que cela vous plaise ou non.

Le choix de titre curieux :

La saga des beautiful creatures est sortie en livre en France sous le nom de 16 lunes. Pourquoi le film n’est-il pas sorti sous ce nom, ne le mentionnant qu’en tout petit sous le titre ?

Je ne sais pas.

A conseiller aux adolescentes qui veulent prolonger la magie du livre, ou qui ont la flemme de le lire.

Boule et Bill – Alexandre Charlot, Franck Magnier

Boule et Bill begins : si vous avez toujours eu envie de savoir comment Boule avait adopté Bill, d’où vient la tortue Caroline et si vous avez toujours voulu voir les parents de Boule dans un HLM se disputer jusqu’à penser au divorce, ce film est pour vous. 01H30 de divertissement familial de qualité.

Est-ce que ça fait envie ?

Alexandre Charlot et Franck Magnier, hors de leurs collaborations avec Eric Valette, sont des spécialistes de la comédie du dimanche soir : ils ont travaillé sur RTT, Asterix aux Jeux Olympiques, Bienvenue chez les Ch’tis, et les guignols de l’info. Leur premier film, Imogen McCarthy est passé complètement inaperçu. Ils reviennent avec une adaptation de bande-dessinée dans la lignée des adaptations moyennement drôle mais à peu près fidèles dont Laurent Tirard s’est fait le spécialiste. Autant dire que je n’ai pas eu autant envie de voir un film tiré de bande-dessinée depuis les Schtroumpfs.

Le fait amusant :

Dans la vidéo de making-of promotionnel, Charlot et Magnier expliquent qu’ils n’avaient pas lu la B.D. avant de travailler sur le film. Dubosc de son côté ne semble pas avoir fait trop d’effort pour rattraper le temps perdu. Bon il est allé chez le buraliste quand même, c’est bien.

Le fait très amusant :

Franck Dubosc est quelqu’un qui s’ennuie un peu quand il va sur le net, et répond un peu à tout le monde et n’importe qui du moment qu’on a dit du mal de lui.

J’espère qu’il va laisser un commentaire sur ce blog, ce serait le début de la gloire.

A noter que la personne à qui il répond est l’auteur de ce blog très cynique (même s’il est en vrai très gentil)

A conseiller aux fans d’Achille Talon qui ont intérêt à ce que le film marche s’ils veulent que leur héros favori soit lui aussi adapté. Et un film de Corinne et Jeannot aussi, s’il vous plaît.

Möbius – Eric Rochant

Y a un mec qui plie une feuille avec la musique d’inception derrière (ou ça y ressemble), et Jean Dujardin fait semblant de comprendre ce qu’il dit. C’est un film d’espionnage, ou personne n’est ce qu’il semble être, comme une feuille qu’on retourne. Grosse différence avec tous les autres films d’espionnage : le twist est raconté dans les 5 premières minutes.

Est-ce que ça fait envie ?

Si vous avez toujours voulu comprendre pourquoi certains mauvais films sont appelés des purges, allez voir Möbius. Ce film est si mauvais, si minable, que vous pourrez retourner au cinéma le cœur léger, prêt à apprécier de nouveau n’importe quelle daube.

L’explication bientôt dans la critique.

Pour en savoir plus :

Une interview d’Eric Rochant intéressante , car le pauvre semble ne pas savoir ce qu’il a réalisé.

Le truc qui choque :

Je ne lis quasiment jamais A nous Paris, ce torchon distribué dans le métro pour promouvoir les galeries Lafayette et Ed Banger, et là, paf, je vois qu’ils ont mis 5 étoiles sur 5 à ce film. Et je ne comprends pas. Si quelqu’un peut m’expliquer, si quelqu’un aime ce film, qu’il me le dise : je veux savoir. Et ce n’est pas le seul journal.

A conseiller aux étrangers qui viennent d’arriver en France : les dialogues sont simples, dits lentement, et très bien articulés, ce qui en fait un film parfait pour s’habituer à la complexe langue de Molière.

Du plomb dans la tête – Walter Hill

Stallone + Walter Hill = eighties power ! Pas besoin de raconter l’histoire, y en a pas, mais à la place on a du : - du pif paf poum dans ta tête -du mrap mrap brrr brrr dans ta tête - et un peu de boum dans ta tête aussi.

Est-ce que ça fait envie ?

Walter Hill est un peu mort depuis une dizaine d’années, mais peut-être que sa rencontre avec Stallone va le ramener à quelque chose qu’il connaît bien : l’action, le buddy movie, la vie. On parle quand même de quelqu’un qui a fait 48 heures et les guerriers de la nuit. Sinon, le film oppose Stallone et Jason Mormoa. Ca aurait été plus drôle avec Schwarzenegger, car on aurait eu Conan contre Conan.

Le difficile retour des stars des années 80 :

Stallone a relancé les acteurs des années 80 / 90 grâce à John Rambo et surtout grâce à la série Expandables. Mais les mauvais résultats du dernier rempart avec Schwarzy, et de ce plomb dans la tête aux Etats-Unis semblent signifier que les gens sont contents de revoir les vieux acteurs, mais si possible dans un pack full force avec tout le monde. Raison pour laquelle dans le dernier universal soldiers, on a Van Damme, Lundgren, mais aussi un champion d’UFC et Scott Adkins. Il en faut beaucoup pour intéresser les gens.

A conseiller aux lecteurs de rockyrama.

Week-end royal – Roger Michell

Le roi George VI vient rendre visite au président Roosevelt. Ils mangent des hot-dogs, et le temps est plutôt clément, ce qui fait de ce pique-nique un événement ma foi fort réussi.

Est-ce que ça fait envie ?

Après le roi George VI apprend à parler sans bégayer dans le discours d’un roi, aujourd’hui le roi George VI vient rencontrer Roosevelt pour l’inviter à s’impliquer dans le conflit mondial imminent. Malgré Bill Murray, le film semble arriver trop tard : il n’y a pas de place sur le trône pour deux rois.

A conseiller aux amateurs d’intimité et histoire, et intimité, et histoire.

Zaytoun – Eran Riklis

Un jeune garçon palestinien se lie d’amitié avec le soldat Israëlien prisonnier qu’il est censé surveiller.

Est-ce que ça fait envie ?

Bien qu’il ait fait plusieurs films entre-temps, Eran Riklis reste le réalisateur des citronniers. Il est encore question d’un arbre ici, puisque le rêve du jeune homme est planter un arbre en Palestine. Comme dans les Citronniers aussi, le film semble proposer une vision humaniste du conflit Israëlo-Palestinien ou la paix pourrait être possible si les hommes s’écoutaient. Dommage que ce soit si difficile d’entendre quoi que ce soit avec le bruit des bombes.

Après, savoir si le film est bon, et bien, je n’en ai pas la moindre idée.

A conseiller aux fans de moukrènes à la glaviouze.

Battle of the year – Benson Lee

Les américains ont inventé la danse hip-hop, mais ils n’ont pas gagné les championnats du monde depuis longtemps. Déjà, être battu par les Français, c’était dur, mais maintenant, ce sont les coréens qui veulent leur mettre la race. Il va falloir cravacher pour gagner.

Est-ce que ça fait envie ?

En général, les films musicaux essaient un peu de sortir de la salle de danse pour proposer des chorégraphies, un peu comme dans ces vieux films vintage avec Fred Astaire. Battle of the year n’a pas les moyens de proposer cela, et nous promet un bon film de sport à l’ancienne avec au programme : de la sueur, du sang, des larmes, de bons américains, et de méchants coréens.

Difficile de faire plus pauvre. Heureusement, le film est en 3D.

A conseiller aux fans de Best of the best, le super film avec Eric Roberts.

Ouf - Yann Coridian

Elmosnino sort de l’hôpital psychiatrique, et tente de récupérer sa femme. Comme il n’est pas Bradley Cooper, il ne rencontre pas une autre femme, ni n’apprend à danser. Comme c’est un film français, il va plutôt passer son temps à prendre la tête à tout le monde.

Est-ce que ça fait envie ?

J’aime bien Eric Elmosnino, mais le film a l’air vraiment très moche. Après l’histoire peut en valoir une autre, mais j’ai pas ri, ni n’ai été très ému par la bande-annonce. En plus, comme elle raconte tout le film, j’ai pas l’impression qu’il y ait un suspense énorme non plus.

L’information pour frimer dans les dîners mondains :

C’est Sophie Fillières, la sœur d’Hélène (réalisatrice d’une histoire d’amour, dont j’ai dit le plus grand mal ici ) qui a écrit le scénario. Elle est spécialiste des histoires doucement surréalistes un peu casse-burne, ce qui explique sûrement le pourquoi du ressenti face à la bande-annonce.

A conseiller aux fans d’Eric Elmosnino.

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