Le fantabuleux blog de Kevo42

Sorties cinéma du 25 juin 2014

mercredi 25 juin 2014, par Kevo42

Ces deux dernières semaines ressemblaient à une chanson de Johnny : qu’on me donne l’envie ! l’envie d’avoir envie !

Maintenant que la coupe du monde est bien entamée, et peut-être parce que les distributeurs avaient compté sur une élimination précoce de la France, les films ressortent. Pour autant, cette semaine est assez spéciale, car s’il y a beaucoup de sorties très intéressantes, elles ne sont pour la plupart pas particulièrement grand public. Transcendance est un blockbuster qui a échoué aux Etats-Unis, Under the skin est pratiquement une installation d’art contemporain, Zero Theorem sent vraiment la fin de Terry Gilliam, Anne Le Ny fait des films intéressants mais son dernier film n’a pas été un grand succès, et enfin Takahata n’a jamais eu en France la même popularité que Miyazaki.

Il s’agit donc d’une semaine pour les aventuriers, qui auront même droit à un ou deux films excentriques, qui serviront d’amuse-bouche à la nuit excentrique, l’événement à ne pas rater de cette semaine, dont vous retrouverez aussi une présentation en fin d’article.

Aventure aussi parce que j’ai rajouté après chaque film un petit récapitulatif des films qu’ont déjà tourné les réalisateurs. A vous de me dire si c’est intéressant ou redondant avec la présentation.

Une semaine très très riche donc.

Le film de la semaine

Le conte de la princesse Kaguya – Isao Takahata

Adaptation du plus vieil écrit du Japon, rien que ça, par l’un des plus vieux réalisateurs de dessin animé japonais. Ce qui fait sens.

Est-ce que ça fait envie ?

Oh oui. On parle du nouveau film du réalisateur de Ponpoko, du tombeau des lucioles et de mes voisins les Yamada, entre autres. Bonjour la carte de visite.

Visuellement, le film semble à mi-chemin entre l’animation traditionnelle, et ce style volontairement artisanal que l’on avait vu dans Mes voisins les Yamada. Dans un genre différent, on pense un peu à Erneste & Célestine.

Thématiquement, ce devrait être encore une fois très dense, la princesse Kaguya étant une déchirante histoire d’amour impossible.

Et oui, Takahata, ce n’est pas le roi de la joie, mais tout le monde s’accorde pour dire que ce qu’il fait est splendide.

Durée : 02h17

Note IMDB : 8,1 / 10

Note presse Allociné : 4,3 / 5

Ce que vous avez vu de Isao Takahata

Le tombeau des Lucioles, Pompoko, Mes voisins les Yamada, et la série Heidi quand vous étiez petit.

A conseiller à ceux qui iront au-delà du « oh encore un dessin animé Japonais avec une chanteuse mièvre sur du piano ».

Les films de science-fiction étranges avec des stars où on pense qu’il va y avoir de l’action et en fait on a de belles images au service d’un discours new-age

Transcendance – Wally Pfister

Johnny Depp est un génie (dans le film), qui télécharge son esprit dans l’Internet pour ne pas mourir, et en profite pour nourrir des ambitions aussi démiurgiques qu’un peu prétentieuses, si vous voulez mon avis.

Est-ce que ça fait envie ?

Quelle étrange affaire ! Voilà un film qui avait tout pour plaire. Tout d’abord parce qu’il est placé sous le parrainage de Christopher Nolan : il s’agit du premier film de son chef opérateur fétiche, il en est le producteur exécutif, et une partie du casting est composé d’acteurs ayant tourné avec lui : Rebecca Hall dans le Prestige, Morgan Freeman dans Batman, et Cillian Murphy dans Batman et Inception.

Ensuite parce qu’il y a Johnny Depp, même s’il n’est ni plus le synonyme de succès artistique ou public qu’il a été.

Enfin, parce qu’un film de science-fiction ambitieux, basé sur un script qui apparemment traînait depuis pas mal de temps mais que tout le monde s’accordait à trouver bon tant qu’il n’était pas filmé, avec un casting de fou (puisqu’à tout ce beau monde on rajoute Paul Bettany et Kate Mara, ne peut que nous intéresser.

Sauf que patatra : le film s’est ramassé sur tous les plans lors de sa sortie américaine : critiques désastreuses et salles vides. Il est évidemment possible que ce ne soit pas mérité : le semi-échec récent de Edge of Tomorrow nous a montré qu’il était toujours plus difficile de vendre un film qui ne soit pas une suite, et dont le concept soit un tout petit peu compliqué.

Cependant, la bande-annonce laisse à penser que le film cherche à faire du Nolan sans en être, ce qui s’avère plus compliqué que prévu. Tout le côté « conceptuel » de ses films, l’aspect « traitons sérieusement de sujets de science-fiction spectaculaires, en y introduisant une réflexion sur le bien et le mal » semble repris de manière pataude et lourde.

Et puis, tout simplement, l’histoire rappelle aussi bien le Cobaye que le très étonnant Cybermaman ou le voyage extraordinaire au centre d’un ordinateur d’Alexandre Jardin, qui proposaient une vision déjà assez datée de l’interface homme / machine dans les années 90.

Enfin, qu’est-ce que c’est que ce look de Johnny Depp avec des électrodes sur la tête ?

Bref, ce n’est pas forcément un hasard si le film a mis autant de temps à arriver en France, et et sort en pleine coupe du monde. Espérons que ce ne sera pas si catastrophique pour autant.

Durée : 01h59

Note IMDB : 6,4 (metascore 42 / 100)

Note Rotten Tomatoes : 19 % de tomates fraîches (note moyenne : 4,6 / 10)

Note presse Allociné : 2,8 / 5

Ce que vous avez vu de Wally Pfister :

Il s’agit de son premier film, mais il a été chef opérateur sur tous les films de Christopher Nolan depuis Memento et du Stratège de Bennett Miller

A conseiller à ceux qui savent qu’il ne faut pas confier trop de puissance à LE INTERNET.

Under the skin – Jonathan Glazer

Scarlett Johanson est une croqueuse d’homme. Plus ou moins au sens propre.

Est-ce que ça fait envie ?

Si vous prenez le métro, vous avez vu la courte vidéo où Scarlett Johanson marche en sous-vêtements, et vous n’avez pas fait attention au monsieur qui disparaît dans un liquide noir, ni aux rayons de lumière digne d’une installation d’art contemporain.

Pourtant vous auriez dû.

Sur le papier, Under the skin rappelle la mutante, ce film où Natasha Henstridge jouait une extra-terrestre qui cherchait à se reproduire pour amorcer une invasion, et tuait un certain nombre de mâles au passage. A l’écran, cela devrait se traduire sous une forme très différente, de par la personnalité du réalisateur.

Jonathan Glazer a un univers très particulier, que l’on connaît essentiellement pour ses clips pour Radiohead :

ou ses publicités comme celle-là :

Ses précédents passages à la forme longue ont montré que là-aussi il privilégiait l’ambiance, et le travail sur le corps au scénario. C’était surtout visible sur Birth, qu’il avait aussi scénarisé, film très étrange et assez ennuyeux (je n’ai pas peur de le dire) où Nicole Kidman était courtisée par un enfant qui se disait la réincarnation de son mari.

Tout ce préambule que ce Under the skin va diviser le public qui ira le voir. Jonathan Glazer n’est pas un réalisateur qui a besoin du cinéma pour vivre, ce qui lui permet de faire ce qu’il veut, dans les conditions qu’il veut, et le fait d’avoir pu convaincre Scarlett Johanson très en amont n’a fait que renforcer sa conviction, de faire un film qui s’annonce sombre, abstrait, peu narratif, avec des plans très très longs et esthétiquement ultra travaillé.

Bref, on va être étonné mais on risque de souffrir un peu aussi de ce genre d’ennui qu’on ressent devant quelque chose d’intéressant mais qu’on ne comprend pas vraiment.

Note IMDB : (Metascore : 78/100)

Note Rotten Tomatoes : 86% de tomates fraîches (note moyenne 7,9 / 10)

Note presse Allociné : 3,9 / 5

Ce que vous avez vu de Jonathan Glazer

Sexy beast et Birth

A conseiller à ceux qui ne voient pas une grande différence entre le cinéma et l’art contemporain.

Zero Theorem – Terry Gilliam

La vie, la mort, le cosmos, le futur, l’angoisse de Christoph Waltz et les boobs de Mélanie Thierry (que l’on avait pas vu dans un film de Science-fiction depuis Babylon A.D., pas forcément le meilleur signal)

Est-ce que ça fait envie ?

Voilà qui est bien compliqué. Terry Gilliam est le genre de réalisateur que l’on aime et dont on a envie de défendre l’excentricité.

Pendant longtemps, il a eu l’étiquette de cinéaste maudit, brimé par les méchants producteurs qui ne voulaient pas lui laisser faire ce qu’il voulait (cf. Münchhausen ou les frères Grimm), mais ces derniers temps, il a obtenu un certain compromis : on lui laisse faire ce qu’il veut pourvu que ses films ne coûtent pas trop cher.

On a ainsi eu Tideland ou l’Imaginarium du docteur Parnassus, films aux images de synthèses pas bien belles mais où l’on sent une liberté d’expression totale.

Ce Zero Theorem nous promet un peu la même chose : ce n’est ni très beau, ni de très bon goût, les acteurs ont l’air en roue libre, et surtout ça a l’air ultra méga supra New Age.

On parle d’un film avec des gens tout nus qui flottent dans l’espace.

Bref, c’est Terry Gilliam sans filtre et confronté aux difficultés d’un réalisateur qui vieillit.

Il est possible que ce soit intéressant comme il est possible que ce soit un pudding cosmico / métaphysique d’un niveau de kitcherie impossible. En tout cas, cela ne ressemblera à rien de ce qui sort habituellement au cinéma.

Durée : 01h46

Note IMDB : 6,6 / 10 (metascore 51/100)

Note Rotten Tomatoes : 54 % de tomates fraîches (note moyenne 5,6 / 10)

Note presse Allociné : 2,5 / 5

Ce que vous avez vu de Terry Gilliam

Brazil, l’armée des douze singes, Las Vegas Parano, membre des Monty Pythons, mais son film le plus récent est l’imaginarium du docteur Parnassus, avec ses robots géants en forme de Matriochka.

A conseiller à ceux qui fuient le conformisme, même si cela doit les exclure de la civilisation

Les films de divorce et de problèmes de couple

Le procès de Viviane Amsalem – Ronit et Shlomi Elkabetz

Une femme veut divorcer de son mari mais celui-ci le lui refuse.

Est-ce que ça fait envie ?

Gros plan sur les visages, décor et lumière froide : le nouveau film de Ronit Elkabetz ne rigole pas. Cette bande-annonce ne nous révèle pratiquement rien tout en nous en disant beaucoup sur l’ambiance. Qu’a-t-il pu arriver entre cet homme et cette femme pour qu’ils se détestent autant ? Notre héroïne va-t-elle réussir à obtenir son divorce ?

Cette bande-annonce ne nous dit rien sur la qualité du film, ni sur ce qui va le composer. On ne sait même pas si l’on va sortir du tribunal (peut-être pas). En tout cas, je suis curieux.

Durée : 01h55

Note IMDB : 8 / 10 (mais seulement 8 votes)

Note presse Allociné : 4 / 5

Ce que vous avez vu de Ronit et Shlomi Elkabetz

Il s’agit du troisième film de Ronit et Shlomi Elkabetz après Prendre femme et Les sept jours, et le deuxième avec Simon Abkarian. Leurs films n’hésitent pas à remettre en cause la société Israélienne, notamment au niveau de la place des femmes. Ronit Elkabetz est surtout connue comme étant une des plus importantes actrices Israéliennes.

A conseiller aux défenseurs des droits des femmes.

L’ex de ma vie – Dorothée Sebbagh

Géraldine Nakache va se marier. Problème, elle n’a pas légalement divorcé d’avec Kim Rossi Stuart. Celui-ci accepte en échange du voyage de noce qu’ils n’ont jamais fait.

Est-ce que ça fait envie ?

Le Hellfest qui a lieu au moment où j’écris ces lignes nous rappelle qu’il existe deux genres particulièrement conservateurs : le Heavy-Metal et la comédie romantique.

Nous sommes ici plus particulièrement dans la comédie de remariage : deux personnages se sont aimés, puis détestés, pour ne plus se voir. Quand ils se retrouvent, ils font le chemin inverse, pour se rappeler à quel point ils s’aimaient en premier lieu.

Vous me direz : n’est-ce pas triste pour celui qui va rester sur le tapis ? Ce à quoi je répondrai : quelle drôle d’idée au départ de vouloir se marier avec Géraldine Nakache !

Ceci étant dit, le film n’a l’air ni meilleur ni moins bon qu’un autre film du même genre, et, pour reprendre l’expression de Michel Houellebecq, semble avoir une existence très limitée.

Durée : 01h20

Note IMDB : Pas encore de note

Note presse Allociné : 3,2 / 5

Ce que vous avez vu de Dorothée Sebbagh

Il s’agit du second long métrage de Dorothée Sebbagh après Chercher le garçon (dont j’avais parlé ici ), dont l’actrice principale apparaît d’ailleurs ici dans le rôle de la notaire en charge du divorce.

J’avais essayé de le regarder en DVD, mais je n’avais pas tenu plus d’une demi-heure. Une succession de poncifs ans intérêt sur les sites de rencontre, filmé de la manière la plus plate possible. Le caractère improvisé du film n’avait certainement pas aidé, mais disons que cela ne donne pas franchement envie d’en savoir plus sur ce nouveau film.

A conseiller à ceux qui veulent se racheter auprès de leur copine après 2 semaines de coupe du monde.

On a failli être amies – Anne Le Ny

Karin Viard aide Emanuelle Devos à changer de métier, mais veut aussi lui piquer son mari (Rochdy Zem). Peut-être parce qu’elle a vu Happy few ?

Est-ce que ça fait envie ?

On dit qu’il y a deux types de films français : ceux avec Karin Viard et ceux avec Emmanuelle Devos. Ce nouveau film d’Anne le Ny rassemble ces deux astres de notre cinéma.

Autant dire que les haters vont hater, et dire gnagna c’est moche, gnagna encore des histoires de couple qui vont mal et de jalousie, et de crise économique, gnagna j’aime pas Karin Viard.

Maintenant, Anne Le Ny nous a prouvé par le passé qu’elle pouvait mettre en scène des sentiments complexes et non manichéens, à l’image de la vie. Ce on a failli être amies, s’il ne sera sûrement pas un diamant éblouissant, pourrait bien être un rocher assez solide pour que l’on puisse s’y reposer une heure et demi.

Durée : 01h31

Note IMDB : Pas encore de note

Note presse Allociné :3,5 / 5

Ce que vous avez vu d’Anne le Ny

Il s’agit du deuxième film d’Anne Le Ny avec Emmanuelle Devos après Ceux qui restent et de son deuxième film avec Karin Viard après les invités de mon père. Ne manque que Vanessa Paradis qu’elle a dirigé dans Cornouailles pour avoir un mega crossover.

Elle aime les situations moralement ambiguës et la lumière grise.

A conseiller aux formateurs du CNFPT.

La violence et la folie des hommes

Aux mains des hommes – Katrin Gebbe

Tore vient de se faire baptiser, il est bien content. Il veut prêcher la bonne parole, et se fait recueillir par une famille de gens pas très gentils.

Est-ce que ça fait envie ?

Le cinéma, ce n’est pas toujours faire la fête dans les champs, en chantant youpi, avec des explosions en image de synthèse. Ce sont aussi des allemands qui en prennent plein la tête, alors qu’ils cherchent l’amour de tous.

Mais nous, on aime bien aussi les gens qui souffrent, donc pourquoi pas ?

Attention, le film est interdit aux moins de 16 ans à cause de la violence.

Durée : 01h50

Note IMDB : 7 / 10

Note presse Allociné : 2,6 / 5

Ce que vous avez vu de Katrin Gebbe

Rien du tout, a priori, puisqu’elle n’a signé qu’un court métrage intitulé Sores & Sirin.

A conseiller à ceux qui aiment voir souffrir les autres.

En bref

Le coeur battant - Roberto Minervini

50% documentaire 50% fiction, 100% ciné indé avec des gens qui marchent, une brebis sur l’épaule alors que l’on entend de l’orgue.

Mots clés : christianisme, Texas, rednecks, fatalité.

La dernière nuit - Frank Llopis

Stop.

Please.

Stop.

Il y avait les films issus de petite maison de production.

Les films faits à l’arrache par des passionnés.

Mais si on commence à sortir, même dans un cinéma, un travail de fin d’année de formation d’acteur, on ne va pas s’en sortir.

En même temps, samedi, il y a la nuit excentrique (cf. plus bas), et si vous ne voulez pas vous claquer dès le premier film, il faut bien penser à vous échauffer.

Attention, la bande-annonce que vous allez voir contient des images de clown suicidaire.

Je ne suis pas lui - Tayfun Pirselimoglu

Un film avec des plans fixes représentant :

- un homme qui tape sur des barreaux de prison avec des chaussures

- une femme qui se baisse pour qu’un homme mette les patins avant de rentrer dans un appartement

- un couple qui regarde des poissons à la télé.

A côté, Edge of Tomorrow est un film de Manoel de Oliveira.

Eté 85 - Nicolas Plouhinec

D’après Allociné, l’histoire de deux soeurs, l’une alcoolique, l’autre folle, ce qui nous promet une heure trente-quatre de franche rigolade.

La bande-annonce nous montre essentiellement des images d’actrices entre hystérie et courses dans la prairie.

Moi je dis, si c’est votre truc, je ne juge pas.

Le bonus de la semaine

Samedi aura lieu la nuit excentrique à la cinémathèque de Paris. De 20h à 8h du matin, des nanardeurs de toute la France vont tenter de survivre à toutes les pires atrocités que l’on peut imaginer.

Au programme :

Forces spéciales - Edward D. Murphy

Special Force, un film à la bande-annonce plus grindhouse que les parodies réalisées par Robert Rodriguez :

Who will win ? The living or the living dead ?

Clodo et les vicieuses - Georges Clair

Pas de Nuit Excentrique sans film francophone ronge-nerfs. Cette année, c’est le rarissime Clodo et les vicieuses qui nous sera présenté. Sorte de proto-Baxter où un chien va de maître en maître, ce film est l’occasion de fantastiques dialogues à contre temps et d’acteurs qui cherchent leur texte. Présenté a priori dans sa version avec inserts pornos !

Le film qui a achevé Bourvil (qui a tourné une scène alors qu’il était très malade, par amitié pour le réalisateur) !

A ne pas rater !

Les orgies de Frankenstein - Mario Mancini

A apparemment ne pas confondre avec les expériences érotiques de Frankenstein, qui a l’air tout aussi ennuyeux mais un peu plus funky.

Ce film semble ne vraiment rien avoir pour lui : mou, moche, et pas très graphique. On peut compter sur la salle pour aider à faire passer le film, mais honnêtement, j’ai des doutes.

De toute façon : à 4h du matin, personne ne vous entendra ronfler.

Black Ninja - Godfrey Ho


Black Ninja - Bande annonce par moidixmois

Bon, celui-là, tous les spectateurs l’auront déjà vu, ou devraient l’avoir déjà vu, mais ce n’est pas grave. Le duo de choc Alfonse Béni et Richard Harrison devront utiliser tous leurs pouvoirs de ninja pour affronter des trafiquants qui cachent leur drogue dans des baguettes de pain et des ballons de basket.

Un incontournable !

Mais la Nuit excentrique, ce sont aussi des bandes annonces et des extraits psychotroniques dans ce genre :

La meilleure soirée de l’année !

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