Le fantabuleux blog de Kevo42

Sorties cinéma du 25 février 2014

mardi 25 février 2014, par Kevo42

Il y a dans ma tête des centaines d’articles qui ne demandent qu’à jaillir.

Mais je n’y arrive pas. Je n’ai pas le temps. Vous le savez. Et c’est juste triste.

Triste comme cette semaine, avec une cascade de films plus ou moins ratés dans des genres différents.

Heureusement il y a Wes Anderson, l’homme qui ne vit que pour la beauté. L’homme qui nous fait croire que rien n’est perdu.

Que tout peut recommencer.

Et si vous ne l’avez pas déjà fait, n’oubliez pas de lire ma critique du roi DoDo d’Alex Sanders

On se donne rendez-vous le 28 février sur twitter pour un live tweet des Césars qui devrait être d’anthologie : plein de bolo, de Léa Seydoux, de Vincent Macaigne et de Scarlett Johansson.

Le film de la semaine

The grand Budapest Hotel – Wes Anderson

L’histoire d’un hôtel dans un pays imaginaire avant et pendant la seconde guerre mondiale ou un truc dans le genre, je sais pas trop. En vrai, comme il s’agit d’un film de Wes Anderson, on sait que cela parlera de gens tristes qui possèdent de très belles valises.

Est-ce que ça fait envie ?

On a beau dire que Wes Anderson fait toujours le même film, on peut difficilement aimer le cinéma et ne pas aimer le sien. Après un Moonrise Kingdom fou et émouvant au possible, je bave d’envie devant ce Grand Budapest Hotel. Le casting semble avoir été conçu façon Katamari Damacy : les acteurs qui ont déjà tourné avec l’ambassadeur non officiel de Louis Vuiton reviennent encore une fois, tandis que des petits nouveaux, comme Mathieu Amalric,Léa Jesuispartout, et étonnamment Ralph Fiennes s’y ajoutent, pour aboutir à une affiche qui ne contient plus que des noms.

Mais on sait tous que les vraies stars seront les mouvements de caméra ultra-précis, la direction artistique originale et poétique, et la musique d’Alexandre Desplat.

Bref, on sait que l’on va se régaler.

Durée : 01h40

Note presse Allociné : 4,8 / 5

Note IMDB : 8,2 (855 votes) (metascore : 87 / 100)

Note Rotten Tomatoes : 90 % de tomates fraîches (7,7 de note moyenne)

A conseiller à ceux qui aiment le café gourmand.

La bonne surprise potentielle

Goal of the dead – Première mi-temps par Benjamin Rocher, deuxième mi-temps par Thierry Poiraud

Un match de coupe de France, peut-être un produit dopant frelaté, des joueurs qui se transforment en zombie. Toute l’ambiance des rencontres amateur / pro, en somme.

Est-ce que ça fait envie ?

Un film d’horreur autour du football, réalisé par l’un des réalisateurs de la Horde, et l’un des réalisateurs d’Atomik Circus, voilà qui ne fait pas immédiatement rêver.

Toutefois, l’image paraît léchée, les acteurs corrects, la variable football bien intégrée à l’histoire, et le tout pourrait être une bonne surprise. On ne va pas aller jusqu’à dire qu’on l’attend avec impatience, mais on pourrait se laisser tenter.

Durée : 01h10 * 2 (chaque partie sort le même jour mais isolément)

A conseiller à ce supporter fou qui seul, a craqué un fumigène lors de Bordeaux – Evian Thonon Gaillard : http://www.chezlesgirondins.com/bre... .

A conseiller aussi à Claudio Ranieri, parce que bon, si on laisse des zombies sur le terrain de foot en coupe de France, faut pas s’étonner que Falcao soit blessé.

Les acteurs qui se reposent sur leurs acquis

Supercondriaque – Dany Boon

Un médecin (l’impayable Kad Merad) tente de soigner définitivement un patient hypocondriaque (l’hilarant Dany Boon) en l’aidant à draguer des meufs. Problème, il va tomber amoureux de la sœur de son médecin.

Quiproquos, gags fins, et tendresse au rendez-vous de ce programme familial de qualité.

Est-ce que ça fait envie ?

J’avoue ne pas faire partie des gens qui détestent Bienvenue chez les ch’tis. La scène où Kad Merad fait semblant d’être handicapé me fait sincèrement rire.

J’avoue même ne pas avoir entièrement rejeté Rien à déclarer, ce film assez dark sur la corruption, le racisme, et la passion du tuning dans le nord de la France.

Toutefois, j’avoue tirer fortement la langue à la vue de cette bande-annonce ratée du début à la fin. J’ai l’impression que Dany Boon revient au concept de Survival comedy inauguré avec la maison du bonheur, le genre de film tellement éprouvant pour les nerfs que l’on en sort avec l’impression d’avoir vieilli de dix ans.

Durée : 01h47

 Note presse Allociné : 2,6 / 5

Note IMDB : 7 / 10 (20 votes)

Le héros du film s’appelant Romain Faubert, le film sera à conseiller aux fans du Vin Diesel des Girondins de Bordeaux, le grand Julien Faubert.

 Non – Stop – Jaume Collet – Serra

Des terroristes décident de tuer des gens dans un avion. Mais ils ne savent pas que l’un des passagers a développé des techniques, tout au long de sa carrière, qui en fait un cauchemar pour les gens comme eux.

Est-ce que ça fait envie ?

On ne reviendra pas sur l’ironie qui a fait de Liam Neeson une star du cinéma d’action passé 50 ans. On s’intéressera plutôt à dire qu’il s’agit de la deuxième collaboration de l’acteur et du réalisateur après le très oubliable Sans identité. Ce nouveau film ne semble pas non plus vraiment avoir d’identité propre, de sorte que l’on ira uniquement pour le plaisir de voir Liam Neeson rétablir l’ordre dans cet avion.

Mais après avoir vu l’acteur irlandais affronter les créatures de la nuit dans l’excellent territoire des loups, ce spectacle risque de paraître bien fade.

Durée : 01h46

Note IMDB : 8,2 (775 votes)

Note presse Allociné : 3 / 5

A conseiller à ceux qui savent que si un œuf tombe sur un avion, l’œuf a tort.

Les films pour Oscar, festival, etc.

Un été à Osage county – John Wells

Réunion de famille à la campagne. Bizarrement, tous ressemblent à des stars du cinéma.

Est-ce que ça fait envie ?

Dans How I met your mother, Barney Stinson nous alertait sur les dangers de l’effet pom-pom girl. Une femme au physique moyen, entourée d’autres femmes au physique moyen se transforme, par une sorte d’effet Koulechov, en une femme séduisante.

Il en va de même pour les véhicules à oscar pour vedettes en quête de crédibilité : on part d’une pièce qui a remporté des tas de prix, on prend tous les acteurs qui passent : ici : Meryl Streep, Julia Roberts, Chris Cooper, Ewan McGregor, Sam Shepard, mais aussi Benedict Cumberbatch et Abigail Breslin, on saupoudre d’une bonne dose d’accents pour faire du tout une belle performance, et à nous deux Tennessee Williams !

Avec succès semble-t-il puisque le film est nommé dans deux catégories aux oscars : meilleure actrice pour Meryl Streep, et meilleure actrice dans un second rôle pour Julia Roberts.

Si un été à Osage County ne semble pas avoir le moindre intérêt, on retiendra quand même une belle compétition entre toutes ces stars pour voir qui va réussir à jouer de la manière la plus « intense ». Dommage que Shia LeBoeuf  n’ait pas été invité.

Durée : 01h59

Note IMDB : 7,4 / 10 (19 480 votes) (metascore : 58/100)

Note Rotten Tomatoes : 64 % (note moyenne 6,4/10)

Note presse Allociné : 2,8 / 5

A conseiller à ceux qui trouvent Meryl Streep FOR – MI – DABLE dans tout ce qu’elle entreprend.

La femme du ferrailleur – Denis Tanovic

Une femme (vraisemblablement de ferrailleur) est enceinte. Problème : la grossesse se passe mal. Problème 2 : elle n’a pas les moyens de payer les frais médicaux. Problème 3 : elle vit dans un environnement glauque.

Bref, elle doit bien avoir 99 problèmes, et ce film va se faire un plaisir de nous les énoncer.

Est-ce que ça fait envie ?

Film primé à Berlin (prix du jury, meilleur acteur), venant d’un réalisateur prestigieux (auteur de No Man’s land, et de trucs, euh, prestigieux), la femme du ferrailleur ressemble à un mauvais documentaire Arte, avec sa prise de son inaudible et son image dégueu.

Mais bon, quand la vie est glauque, tu ne fais pas du Jean-Pierre Jeunet, et difficile de faire pire que cela.

Durée : 01h15

Note IMDB : 7 / 10 (364 votes)

Note presse Allociné : 3 / 5

A conseiller à ceux qui savent qu’ils ne sont pas les plus à plaindre.

En bref

Week-ends – Anne Villacèque

Un film français avec des gens qui vivent ensemble, puis plus ensemble, et puis ça va mal, mais on rigole quand même.

Et Karin Viard qui ne joue pas très bien quand même.

Durée : 01h30

Note presse Allociné : 2,8 / 5

Le sens de l’humour – Marilyne Canto

Un film français avec des gens qui vivent ensemble, puis plus ensemble, et puis ça va mal, mais on rigole quand même.

Pas de Karin Viard, cependant.

Note presse Allociné : 3,3 / 5

Si vous alliez voir des documentaires ça se saurait et puis de toute façon the act of killing est plus marquant

2 Messages de forum

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