Le fantabuleux blog de Kevo42

Sorties cinéma du 23 avril 2014

mercredi 23 avril 2014, par Kevo42

On dit souvent qu’il sort trop de films mais en réalité le seul problème est le manque de temps.

En ce moment, le mien est particulièrement pris par l’organisation des rencontres de bande dessinée de Drancy, le samedi 17 mai, avec plein de dessinateurs chouettes dont Claire et Jake, les auteurs de Francis Blaireau farceur, venez nombreux. Alors jusqu’à cette date, je vais encore plus ralentir niveau sorties de la semaine : attendez-vous la semaine prochaine à quelque chose de plus léger, sans revue de presse : juste mon avis brute face à des bandes-annonces. Man vs wild.

En attendant, une semaine très riche, avec de tout, en grande quantité (et encore, je n’ai pas mis la bande-annonce du film avec Johnny Cadillac que parce qu’Allociné n’annonce au final aucune salle le diffusant en France).

De quoi satisfaire tout le monde.

Le grand cinéma d’auteur Français

96 heures – Frédéric Schoendoerffer

Niels Arestrup sort de prison. Il kidnappe Gérard Lanvin, policier, pour savoir qui l’a dénoncé. Leur face à face va durer 96 heures.

Est-ce que ça fait envie ?

Il est difficile de parler sans émotion du cinéma de Frédéric Schoendoerffer. Ses deux derniers films : Truands et Switch mêlaient dans un même élan un vrai sens du rythme et de l’action, comme on en voit peu en France, et une compréhension profonde du WTF comme on en voit peu dans le monde.

Car l’univers de Schoendoerffer est fait de personnages plus grands que nature, de Philippe Caubère en surjeu total, de répliques over the top, de « on va régler la situation façon Malaterre », et de Eric Cantona en flic bourru parlant art contemporain avec une femme mystérieuse.

Des films dont on ne sait s’ils sont pour le musée de notre cœur ou pour le top 5 de nanarland, mais qui ont une personnalité extrêmement forte.

La confrontation Lanvin Arestrup promet un taux de testostérone propre à rendre les femmes enceintes par simple vision du film.

N’oubliez pas spectateurs : votre responsabilité est engagée : allez voir les films de Schoendoerffer car on veut en voir plus !

Durée : 01h36

A conseiller aux fans du frère roux de Frédéric Schoendoerffer, élu plus mauvais acteur du cinéma français par les vrais (id est ceux qui savent).

Une rencontre – Lisa Azuelos

François Cluzet est heureux en couple. Sophie Marceau est une romancière à succès. Le jour de leur rencontre sera celui où tout a basculé.

Est-ce que ça fait envie ?

Il existe deux réponses possibles. Une objective, et une subjective. Subjectivement, d’abord : je déteste Lisa Azuelos. Je l’avais vue présenter Lol en avant-première, et c’est la seule fois de ma vie que j’ai trouvé une réalisatrice complètement cruche. La vue de cette nouvelle bande-annonce, sorte de méga-mix de toutes les histoires d’amour impossible, avec jeune fille regardant Roméo + Juliette au cas où l’on aurait pas compris, ne me fera pas changer d’avis.

Objectivement : visuellement, le film a l’air assez soigné, rappelant un peu les films pour adultes (par opposition à ses films genre fantômes et Cie, ce n’est pas ce que vous pensez) de Yann Samuell (qui avait d’ailleurs fait un film avec Sophie Marceau si mes souvenirs sont bons) (il y a beaucoup de parenthèses dans cette phrase). Et j’imagine qu’un lecteur de David Nichols ou de Guillaume Musso y trouvera son compte.

En somme, cela ressemble plus à du cinéma que les yeux jaunes du cinéma, mais il m’est complètement impossible de vous inviter à aller voir un film où quelqu’un dit : « pour moi, ce livre, c’est Lacan meets Coluche ».

Sérieusement.

La critique qui en dit long

En amour, il est plus difficile de résister à la tentation que d’y céder. On se trouve toutes les excuses pour un petit écart : profiter de la vie, se sentir vivant, voir ce que ça fait… Pierre va t-il résister à la sublime Elsa ? Pendant tout le film, on a la boule au ventre car on s’identifie tour à tour à chaque personnage. 

Claire Schneider – Marie Claire qui bat à l’aise le record du monde de mots en gras et de liens hypertexte dans un seul article.

Note IMDB : 7/10 (8 votes pour l’instant)

A conseiller à ceux qui pensent que François Cluzet est tout à fait crédible en Hugh Grant à la française

Les films d’auteur un peu moins exigeants, mais pas mal quand même

Dans la cour – Pierre Salvadori

L’histoire d’amour improbable entre un gardien d’immeuble (Gustave Kervern) et une locataire bourgeoise (Catherine Deneuve, who else ?)

Est-ce que ça fait envie ?

Pierre Salvadori a longtemps été le chouchou des producteurs français car, après Les apprentis, il était celui qui pouvait réaliser des comédies qui soient des succès populaires et critiques. Quelques revers plus tard, et le revoilà avec ce Dans la cour, qui pourrait bien être une bonne surprise.

Le duo est assez original, et me semble plus intéressant que le matchup MarceauCluzet qui devrait marcher sur le box-office.

Les films de Salvadori sont toujours des films assez discrets et élégants, jamais des grosses comédies pour faire mourir de rire les spectateurs, ce qui en fait peut-être le parangon du cinéaste France Inter.

A conseiller à ceux qui rêvent de tisser du lien social

States of Grace – Destin Cretton

Brie Larson (qu’on appelait autrefois Nathalie, mais elle a arrêté d’aimer ce nom) travaille dans une institution de jeunes difficiles (pas trop compris s’ils sont mentalement légèrement déficients ou juste très agressifs) et, pour paraphraser Akhenaton, elle en a des frissons, et ça complique sa vie.

Est-ce que ça fait envie ?

Je pourrais résumer le discours de cette bande-annonce en disant : indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, indie, as fuck.

Je pense qu’on a la totale : la chanson du groupe si peu connu qu’on ne peut en acheter les disques, les héros en chemise à carreaux, la lumière naturelle mais chaleureuse, les cadres vacillants, le discours sur la difficulté à se faire advenir, une actrice principale très belle filmée pour avoir l’air normale, etc.

Malgré ou grâce à cela, le film a reçu un très très bon accueil critique, puisqu’on a même longtemps parlé d’une nomination de Brie Larson aux oscars. L’achèvement d’une mue qui est partie de ça :

pour arriver à la crédibilité. Rep à ça Miley Cirus.

Durée : 01h36

Note IMDB : 8,1 (metascore 82 /100)

Note Rotten Tomatoes : 99% de tomates fraîches (oui, il y a 2 pisse-froids qui traînaient dans un coin) (note moyenne 8,3)

Le titre de la honte :

Le titre original du film, Short term 12, est assez cryptique pour un français moyen.

Les distributeurs français ont donc choisi un autre titre : States of Grace, qui aurait très bien pu être un jeu de mot en français : états de Grace. Ce choix d’un titre en anglais tient à deux choses, je pense :

1 – flatter les cinéphiles qui ne vont voir que les films en V.O. (j’en fais partie)

2 – rappeler au spectateur que Brie Larson jouait dans United States of Tera. Et ça, c’est vraiment pourri.

A conseiller à ceux qui tournent le dos à la futilité.

Night Moves – Kelly Reichardt

Jesse Eisenberg entraîne Dakota Fanning dans l’enfer de l’éco-terrorisme. Personne n’en sortira indemne.

Est-ce que ça fait envie ?

Je n’ai vu aucun film de Kelly Reichard mais un de mes meilleurs amis et homme aux goûts très fiables m’a recommandé la dernière piste comme étant un chef d’œuvre. Donc, ok, j’ai confiance.

Night moves est un film qui ne semble pas fondamentalement original : on connaît ce genre d’histoire sur le moment où l’engagement se mue en fanatisme, où l’amour se mue en paranoïa, et où les illusions se perdent avec la tombée du jour.

Le film bénéficie toutefois d’un beau casting et semble solide donc, même si je ne suis pas plus enthousiaste que cela, je pense qu’il faudra laisser sa chance au produit, comme le disait si bien le regretté Elie Kakou.

Durée : 01h47

Note IMDB : 6,5 / 10 (510 votes) (metascore : 82/100)

Note Rotten Tomatoes : 75% (note moyenne 6,9 / 10)

A conseiller à tous les éco-warrior.

Les amants électriques – Bill Plympton

Bill Plympton revient avec une histoire d’amour à mort.

Est-ce que ça fait envie ?

Bill Plympton n’a pas beaucoup d’argent pour faire ses films, mais il est libre. Bien sûr l’animation est un peu aride, le scénario un peu lâche, mais il est peut-être l’un des derniers cinéastes trash américain. Comment dire non ?

A conseiller à ceux qui aiment l’amour et la violence.

L’imagination débridée peut renverser toutes les règles

Brick Mansions – Camille Delamarre

Remake de Banlieue 13. Et oui. Il faut me croire. Je ne raconte pas de cracks.

Est-ce que ça fait envie ?

En voilà un film qui sent la fin d’une époque : Banlieue 13 a lancé les productions Europa Corp, qui ont moins la cote en ce moment. Paul Walker est malheureusement mort. La carrière de David Belle n’est pas bien vivace. Le film se passe à Detroit, qui ici, contrairement à ce que l’on voit dans le dernier Robocop, semble vraiment un territoire interdit. Et puis, une pensée pour Dany Verrissimo, qui à l’époque du premier Banlieue 13 représentait une sorte d’espoir pour les actrices de divertissement pour adulte, mais qui au final, n’a trouvé d’autre vrai rôle que dans Maison close.

Bref.

Il y a deux types de remakes : les remakes de films que les américains ont vu, où les réalisateurs essaient d’être un peu original, et les remakes de films que les américains n’ont pas vu, où l’on peut se contenter de reprendre le film original, mais avec d’autres acteurs.

Et effectivement, le film a l’air d’être plus ou moins le même, à l’exception que le film a l’air très très premier degré. Ce qui risque d’être un problème, car autant le parkour, c’est génial, autant l’histoire de Banlieue 13 reste conne comme une brique (mansion).

Durée : 01h38

La critique qui en dit long :

Remake du film Banlieue 13 - Ultimatum, Brick Mansions est une copie quasi identique à celui-ci ! Même acteur, cascades similaires, s’il on connait Banlieue 13, ce nouveau film ne nous réserve pratiquement aucune surprise, mais reste, malgré tout, plutôt pas mal !

Mélanie – Ciné Box

(oui, c’est pas la super critique, mais le film n’est sorti nulle part).

A conseiller à ceux qui aiment le parkour, mais n’aiment pas MC Jean Gab’1

Khumba – Anthony Silverston

Encore une histoire de vilain petit canard (ici, un zèbre), qui doit partir pour une quête initiatique qui lui fera rencontrer d’autres animaux, parfois gentils, parfois méchants.

Est-ce que ça fait envie ?

Un film qui annonce fièrement sur son affiche : « avec la participation vocale de Vincent Moscato » n’a pas grand chose pour lui. Pas la peine dès lors de s’appesantir : direction artistique fade, histoire déjà vue, aucune ambition à aucun niveau.

Le monde des dessins animés est tout aussi compétitif que les autres, et il n’y a pas de place pour les faibles. La sélection naturelle devrait donc avoir la peau de ce Khumba

Note IMDB : 5,9 / 10 (1394 votes) (metascore : 41/100)

Note Rotten Tomatoes : 50% de tomates fraîches (note moyenne 4,9 / 10)

La critique qui en dit long

Au final, même si le Khumba d’Anthony Silverston ne révolutionne pas le monde des films d’animation sur le thème des problèmes de l’adolescence, il n’en est pas moins un fier représentant. Le film a l’intelligence d’aborder ces sujets durs avec un enrobage d’humour efficace qui ne sombre pas dans le pipi caca quasi habituel de certains studios. C’est très agréable, d’autant plus que le film est d’une beauté au final assez rare dans les jeunes studios et possède une ambiance chaleureuse originale, un casting vocal impressionnant sur des personnages bien développés. Un ensemble sur ce deuxième qui n’est pas loin de placer le film dans la cour des très grands, pas si loin des Pixar, DreamWorks ou encore Disney, pour une de mes meilleures séances de mon Festival d’Annecy 2013. Il ne leur manquerait qu’un scénario vraiment original pour leur faire franchir ce pas. Et oui, quand je vous disais qu’il fallait le surveiller de près, ce studio…

Chtounet – cineloutres.com

A conseiller à ceux qui ont peur de ce qui pourrait être un minimum innovant.

Il en reste de la semaine dernière, je vous le mets quand même ?

Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? - Philippe de Chauveron

Chantal Lauby et Christian Clavier ont quatre filles. Les trois premières se sont mariées avec un juif (Ary Abittan), un musulman (Medi Sanoun), et un chinois (Frédéric Chau). Du coup, quand la quatrième veut se marier avec un noir, les rires pleuvent, car bon, il est noir.

Bref.

Est-ce que ça fait envie ?

Je pourrais être aussi cynique que vous l’attendez, et dire que le titre reflète le sentiment du spectateur face à la bande annonce.

Mais tel Gaspard Ulliel faisant tomber les plaques d’un préfabriqué, je ne serai plus celui auquel vous vous attendiez.

Parce que oui, d’un côté, il s’agit d’un film avec Christian Clavier, Ary Abittan, réalisé par un homme qui a fait des Ducobu, mais, dans le genre téléfilm, je dis, bon, pourquoi pas.

On sait que ce genre de film est fait uniquement pour vendre de la pub sur TF1, donc s’il y a un ou deux bons gags, et un message de tolérance, je ne peux pas être foncièrement contre.

Ceci étant dit, on a l’air assez loin de ce que peut être un film conçu pour le cinéma, et j’ai peur que le film tourne un peu vite en rond si la seule intrigue est « ok, on est tolérant, mais un noir dans la famille, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase ».

Durée : 01h37

Note presse allociné : 3,7 / 5 (panel de journalistes à peine réducteur, comme on le voit bien).

 Note IMDB : 7,1 / 10 (125 votes)

La critique qui en dit long :

Pas une vraie critique de journaliste, mais un joli florilège de réactions lues sur youtube à la bande-annonce :

« Gregory Chesterfield  propagande juive de merde

Caerbanogh 

Encore une bouse de propagande pro-métissage !

TonyWaza   c’est avec ce genre de films que les gens se replient sur eux même , ils en viennent a se poser des questions , surtout quand les 4 filles sont bien trop belle pour être crédible , ce film apportera beaucoup de jalousie , les noirs , les arabes, les asiatiques vont se sentir atteint en leur être et les femmes blanche , destiné a ne pas paraitre ouverte a toute éventualité . Si vous vouliez diviser encore plus les Français , je dois dire que c’est réussi avec ce film o_0 qui doit être trés drôle lors de sa projection mais a la longue deviendra réfractaire a la vue des exemples du quotidien et de l’actualité dans les médias ! Vous amenez les femmes a se poser des questions sur la couleur de peau de leur conjoint , les jeunes filles musulmane vont y voir une opportunité pour faire tomber le voile qui leur semble prédestiné en se préférant un Chrétien comme partenaire a la place d’un musulman , voila ce qu’apportera ce film !

(il y a un débat assez crytique qui suit ce commentaire et que j’avoue ne pas comprendre complètement)

La plupart des bandes-annonces n’ont pas d’autre commentaire que : "quelle est la musique ?" ou "j’ai très envie de voir ce film". Et franchement tant mieux, car quand je lis ce genre de propos vomitifs (et il y en a d’autres), j’ai vraiment peur de ce qui se passe dans la tête des gens.

A conseiller aux gens qui savent que juger les gens sur leur religion, c’est mal, juger les gens sur la couleur de leur peau, sur leurs origines sociales ou sur leur nationalité, c’est mal.

Need for speed – Scott Waugh

Des mecs qui aiment bien rouler vite en bagnole, et faire exploser des éléments de décors. Le film n’est pas écrit par Luc Besson, ce qui implique une absence regrettable de gros blacks et d’albanais (désolé, ce sera pour Brick Mansions).

Est-ce que ça fait envie ?

Scott Waugh est connu aux Etats-Unis pour avoir réalisé Act of valor, un film d’action mettant en scène de vrais commandos américains, d’un patriotisme propre à faire passer Forces spéciales pour une bluette pour pacifistes. Cette œuvre avait bien marché au box office américain mais n’était pas sortie en France, il me semble.

Ce petit préambule pour vous dire que si vous vous attendez à quoi que ce soit qui ressemble à une histoire dans cette adaptation du jeu vidéo de voitures, et bien vous vous fourrez bien le doigt dans l’œil (ce qui entre nous est stupide, va endommager votre vue en plus de vous faire très mal). On se trouve vraiment dans la situation du tout premier Fast & Furious : un film d’action de série B, avec des acteurs moyennement connus (ici : Aaron Paul de Breaking Bad et Dominic Cooper qu’on a vu dans Abraham Lincoln tueur de vampires) qui vise un succès moyen, et plus si malentendu.

Autant dire qu’il ne faudra pas attendre trop de ce Need for speed, dont personne n’espérait rien, de toute façon.

Note IMDB : 7,3 / 10 (26 748 votes) (metascore 40/100)

Note Rotten Tomatoes : 23% de tomates fraîches (note moyenne 4,3/10)

La critique qui en dit long :

Ranking high on the film’s list of problems is Waugh’s decision to employ as deliberate a pace as one could possibly envision, with the laid-back atmosphere dulling the impact of the movie’s various action sequences and resulting in a pervasive absence of thrills - which, of course, ensures that Need for Speed finds itself hard-pressed to justify its very existence.

Parmi les plus gros problèmes du film se trouve la décision de Waugh d’adopter un rythme d’une lenteur aussi délibérée que possible, son atmosphère détendue annule l’impact des différentes séquences d’action du film, ce qui a pour résultat une constante absence de frissons – ce qui bien sûr, fait que Need for speed a bien du mal à justifier ne serait-ce que son existence.

Reel film review

A conseiller à ceux qui s’font des langues, en Ford Mustang, et bang on embrasse, les platanes, Mus, à gauche, Tang à droite, et à gauche, à droite.

Babysitting - Philippe Lacheau, Nicolas Benamou

Un employé modèle doit garder le fils de son patron le soir de son anniversaire, dans une gigantesque villa. Ses amis débarquent pour une fête surprise.

Et c’est à ce moment que

Est-ce que ça fait envie ?

Quand un film avance pour argument principal : featuring le palmashow ! (alors qu’en fait c’est la bande à fifi, enfin, je ne sais pas, je n’ai pas très bien compris), on sait qu’on n’est pas là pour voir des têtes d’affiche. Mais il faut bien commencer quelque part, et pourquoi pas avec ce film réalisé conjointement par Nicolas Benamou (l’inoubliable réalisateur de De l’huile sur le feu https://www.youtube.com/watch?v=6-f...) et Philippe Lacheau (acteur principal et co-scénariste de Paris à tout prix https://www.youtube.com/watch?v=y5t...).

Alors, oui, les films précédents des réalisateurs sont très peu regardés, les acteurs peu connus, mais au moins le film va faire souffler un air frais sur le cinéma français ? Et bien, pour ne pas vous mentir, on dirait exactement le croisement de Projet X et de Very bad trip, avec une petite pointe de Rémi Gaillard.

Bon sang, que je me sens vieux quand je vois ce genre de bande-annonce.

Note IMDB : 7,1 / 10 (16 votes seulement)

La critique qui en dit long

Écrit par le noyau dur de la Bande à Fifi qui officiait sur Canal+, Babysitting n’invente rien et reprend tout : le found foutage, le principe de Projet X, les faux happenings à la Michaël Youn, les gags à la Jackass, etc.

Stéphanie Lamome, Premiere http://www.premiere.fr/film/Babysit...

J’aime bien le concept de found foutage, mélange de found footage et de foutage de gueule. Parce que même récupérer ça, c’est vraiment pas le signe d’un gros pic de créativité.

A conseiller aux jeunes qui postent leurs clips sur Yolomusique 

2 Messages de forum

  • Sorties cinéma du 23 avril 2014 23 avril 2014 09:27, par Lord Ruthven

    Si je calcule bien, 96 h dure 96 minutes, comme quoi on se moque, on se moque, mais voilà, je suis sur que c’est significatif.

    Sinon je suis très triste pour le film de Johnny Cadillac, qui donne de si belle leçon de bagarres sur youtube.

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    • Sorties cinéma du 23 avril 2014 24 avril 2014 13:34, par Kevo42

      Johnny Cadillac est notre maître à tous, et il est incompréhensible qu’un film le mettant en scène ne sorte pas au cinéma. Peut-être s’agit-il, comme dans le cas des documentaires anti-sionistes que j’avais présenté ici, d’une horrible censure ?

      La seule consolation qu’il me reste est de me dire qu’il nous restera toujours le festival des sosies de Valras Plage.

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