Le fantabuleux blog de Kevo42

Sorties cinéma du 20 août 2014

dimanche 17 août 2014, par Kevo42

Cette semaine du 20 août pourrait être une semaine ordinaire, perdue au milieu des vacances, après un week-end du 15 août un peu gris.

Elle pourrait aussi être l’occasion pour vous d’aller voir les gardiens de la galaxie, et de griller la séquence de post générique à vos collègues de bureau qui il est vrai s’en moquent un peu. Cela ne fera pas monter votre cote auprès de vos collègues féminins, il serait temps de vous le mettre dans le crâne.

Mais cette semaine est pourtant porteuse d’un petit événement : j’ai très envie de voir un film français qui n’est pas un polar ou un film d’action. Pourtant, je n’y croyais pas à ces combattants, dont j’avais vaguement entendu parler lors du festival de Cannes, mais la bande-annonce est vraiment chouette.

A part ça, le cirque Expendables revient en ville dans une version accessible aux enfants, sans défonçage de tête ni coupage en deux, ce qui est très décevant. On aura aussi droit au très lacrymal Nos étoiles contraires, au psychodrame Sils Maria avec son casting étrange mais intéressant, à un film sur la dictature socialissse, et même à une comédie avec un Franck Dubosc en mode psychopathe.

Encore pas mal de choses à voir, donc, et la preuve que le cinéma ne prend jamais de vacances.

Les couples improbables mais gagnants

Les combattants – Thomas Cailley

L’histoire d’une jeune femme complètement à bloc pour rentrer dans l’armée.

Est-ce que ça fait envie ?

A force de voir des bandes annonces de films français, on finit par se dire que l’on est trop dur, que le manque d’envie que l’on ressent n’est que le fruit d’un trop grand formatage du cinéma américain sur nos esprits, et qu’au final s’il n’y a pas trois explosions dix violons, une rotule explosée ou une héroïne toute nue, on ne ressent plus rien.

Et puis on voit la bande-annonce toute bête des Combattants, et on se rend compte que si la plupart des films français ont l’air mauvais, c’est 1 - parce qu’ils sont vraiment mauvais, 2 - parce qu’ils ne savent pas se vendre (la vraie réponse est la 1).

Même si on est dans le registre du film de passage à l’âge adulte sur la durée d’un été, genre assez codifié comme beaucoup le sont, on a :

un personnage qui sort de l’habitude avec une Adèle Haenel entre loufoquerie et conviction inébranlable

une histoire qui a l’air bien rythmée avec des dialogues percutants et des situations originales

Un univers que l’on a pas l’habitude de voir, celui des préparations militaires.

Donc moi je dis pour une fois : oui, ça je veux voir !

Durée : 01h38

Note IMDB : 7,3 / 10

Qu’avez-vous vu de Thomas Cailley ?

Il s’agit du premier film de Thomas Cailley qui a signé le scénario de plusieurs courts-métrages et réalisé Paris – Shanghai, dont voici un extrait.

A conseiller aux fans d’Adèle Haenel et ils sont de plus en plus nombreux (je l’avais d’ailleurs plus ou moins remarquée dès Naissance des pieuvres, et ouais, gros) .

Nos étoiles contraires – Josh Boone

Un jeune homme aime une jeune femme. Fin de l’histoire. Sauf que la jeune femme est, pour reprendre ses mots, « une grenade vivante » car elle a le cancer, et lui aussi l’a eu. Du coup, le destin, la passion, et YOLO.

Est-ce que ça fait envie ?

Avec Nos étoiles contraires on entre dans la catégorie : grosse adaptation de roman, même si vous n’êtes pas forcément familier avec le livre original. Son auteur, John Green est rentré dans le palmarès des célébrité du magazine Forbes pour ses ventes mais aussi pour sa présence sur les réseaux sociaux.

Le film a été un très gros succès aux Etats-Unis et confirme le nouveau statut de star de Shailene Woodley après Divergente. Tant mieux, car son talent était déjà évident dans The Descendants . Si vous voulez en savoir plus sur elle, je vous invite à lire cet article extrêmement intéressant où elle est interrogée avec Brie Larson.

Maintenant que vous savez que le film est assez attendu et déjà rentabilisé, et toutes ces considérations peu intéressantes, la vraie question est : a-t-on envie de voir le film ?

La première chose qui frappe à la vision de cette bande annonce, c’est l’aspect joufflu des acteurs. Je ne dis pas que c’est un mal ou un bien, mais alors que la plupart des acteurs et actrices sont soit anorexiques soit bodybuildés (ou les deux), le fait de voir deux jeunes gens au bord du double menton fait assez plaisir.

La deuxième chose qui frappe est son aspect anti-boyhood : alors que Boyhood est un film sur le temps qui passe, et sur la capacité d’un garçon à se construire malgré les ruptures et les changements familiaux, Nos étoiles contraires est le film Carpe Diem par excellence : vivons notre amour à en brûler, parce que nous serons peut-être morts demain et d’une manière très douloureuse qui plus est.

Je ne suis pas particulièrement impatient de le voir, mais ce ne sera de toute façon pas pire que Love et autres drogues.

Durée : 02h06

Note IMDB : 8,3 / 10 (Metascore : 69/100)

Note Rotten Tomatoes : 80% de tomates fraîches (note moyenne 6,8 / 10)

Qu’avez-vous vu de Josh Boone  ?

Le premier film de Josh Boone intitulé Stuck in love n’est pas sorti en France, alors même que Jennifer Connelly y tenait un rôle important. On peut tout de même remarquer un certain schéma dans le fait de commencer par écrire un scénario original sur une famille d’écrivains avant de se lancer dans une adaptation d’un roman. Son troisième film, Lisey’s story sera une adaptation d’un roman de Stephen King paru en France sous le nom de l’histoire de Lisey. Il mettra en scène une veuve d’écrivain qui est amenée à s’interroger sur leur passé et leur histoire d’amour, tout en devant s’occuper de sa sœur malade.

Maladie, littérature, et histoires d’amours complexes semblent donc être de vrais thèmes pour ce jeune réalisateur.

A conseiller à ta petite sœur qui ferait mieux de lire les romans que sa prof de français lui a demandé de lire pendant les vacances que de tweeter toute la journée.

BEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUAAAAAAAARRRRRRRRRRRGH

Expendables 3 – Patrick Hughes

Mel Gibson a une armée, mais Stallone a toutes les autres stars, alors qui va tout péter ????? Un indice chez vous : c’est Stallone qui a écrit le scénario.

Est-ce que ça fait envie ?

The Expendables est un peu le Avengers des héros des années 80. Depuis le succès du premier, chaque acteur a tenté de relancer sa carrière, mais aucun n’a vraiment réussi, même pas Schwarzenegger. La raison est claire : séparé, ils disposent chacun de budgets assez moyens. Ensemble, ils ont les moyens de faire péter des zones industrielles bulgares dans leur intégralité, et de briser le quatrième mur avec leurs blagues méta (faire sortir Wesley Snipes de prison, faire dire à Harrison Ford qu’il arrive au pied levé car il n’est là que parce que Bruce Willis demandait trop)

Alors oui, des usines, des immeubles, des autoroutes, des chemins de fers sont des décors qui ne font pas rêver. Mais la saga Expendables résume le film d’action à son essence : des trucs qui explosent, des corps broyés par des gros flingues (mais malheureusement hors champ car le film est tout public), et des punch lines.

Le jour où Gareth Evans (le réalisateur de The Raid ) récupérera la franchise, on pourrait avoir quelque chose de très fort.

En attendant, on pourra toujours se plaindre de la répartition inéquitable des forces : tous les costauds sont du côté de Stallone, personne pour épauler Mel Gibson.

Parlons en d’ailleurs, du grand Mel. Je suis vraiment très triste que l’extra cinématographique ait détruit à ce point sa carrière : plutôt que de son alcoolisme ou de son antisémitisme supposé, j’aimerais qu’on retienne surtout de lui son sourire, et ses rôles de Mad Max et de l’Arme Fatale. Mel Gibson, tu es un héros, arrête d’être un méchant !

Durée : 02h07

Note IMDB : 6,3 (metascore : 35 /100)

Note Rotten Tomatoes : 33% de tomates fraîches (note moyenne 4,9 / 10)

Qu’avez-vous vu de Patrick Hughes ?

Patrick Hughes est un jeune réalisateur australien prometteur. Il a été remarqué par Sylvester Stallone grâce à son premier film : Red Hill, un western semble-t-il assez sympathique.

Vous pouvez aussi regarder deux de ses courts-métrages, qui ne contiennent pas d’explosion (bon le deuxième contient un minimum de violence tout de même), mais se regardent bien.

Toujours est-il qu’après Stallone lui-même, un mercenaire ( Simon West) et un nobody (Patrick Hughes, donc, qui va enchaîner sur le remake de The raid qui va lui valoir d’être détesté par les bisseux sans être apprécié du grand public), il manque à la franchise un grand réalisateur de film d’action des années 80.

S’il va être très difficile de confier les rênes à John Milius qui est semble-t-il très malade, pourquoi ne pas demander à John Mc Tiernam de s’en occuper ? Il a toutes les qualités pour ce projet : vedette des années 80 et 90, il a fait des choix douteux dans les années 2000 et a même fait de la prison. Allez Sly, fais-le, tu sais que tout le monde n’attend qu’un Expendables VS Predator !

Des films français en vrac

Sils Maria – Olivier Assayas

Juliette Binoche, actrice vieillissante, doit jouer une femme vieillissante dans une pièce de théâtre. Elle est confrontée à Chloé Grace-Moretz, qui joue la jeune femme en pleine ascension. Si tout cela n’était pas assez signifiant, rajoutez le fait que Juliette Binoche s’est fait connaître jeune grâce au rôle de la jeune femme en pleine ascension, et puis rajoutez aussi Kristen Stewart en string, ça fera toujours une belle image pour l’aperçu youtube.

Est-ce que ça fait envie ?

Olivier Assayas a fait des films plutôt corrects. Olivier Assayas a fait des films plutôt mauvais. Surtout Olivier Assayas fait beaucoup de films qui me passent complètement au dessus de la tête (malgré mes bons réflexes).

Sils Maria en est l’exemple typique : joli casting, jolies images, mais alors la tristesse existentielle de Juliette Binoche à qui on propose des couvertures de magazines pour femmes quarantenaires, qu’est-ce que cela peut me faire ?

Si elle ne veut pas jouer la pièce de théâtre, personne ne l’y oblige. Qu’elle engage un jeune scénariste talentueux qui a du mal à percer pour lui écrire un chouette truc, et puis c’est réglé.

Surtout, la thématique du déclin, du jeu psychologique entre dominant et dominé, du est-ce que tu m’aimes encore, et du pourquoi tu me détestes, j’ai envie de dire méga-bof.

Durée : 02h03

Note IMDB : 7,4 / 10 (metascore : 76 / 100)

Note Rotten Tomatoes : 89% de tomates fraîches (note moyenne 7,1 / 10)

Qu’avez-vous vu d’Olivier Assayas ?

Olivier Assayas est la preuve vivante que dans la vie, il suffit de demander pour obtenir ce que l’on veut. Cet ancien critique spécialiste du cinéma asiatique des cahiers du cinéma a en effet une carrière assez riche.

Il a fait des films en France, mais ça, c’est normal :

- avec Virginie Ledoyen comme l’eau froide, ou Fin Août début septembre

- avec Juliette Binoche (l’heure d’été, Sils Maria ) ou Emmanuelle Béart (Les destinées sentimentales)

Plus étonnant, il a aussi fait des films en anglais, comme Demonlover, Boarding Gate, ou Carlos. Son prochain film devrait mettre en scène Robert Pattinson, ce qui veut dire qu’il aura tourné avec les deux stars de Twilight.

Surtout, il est l’homme qui a vécu maritalement avec Maggie Cheung, avec qui il a tourné Irma Vep et Clean ce qui, si cela était plus connu, pourrait être un bon remède contre l’obésité, tant il y a de quoi faire maigrir les jaloux.

A conseiller à ceux qui lisent en entier le magazine distribué dans le MK2.

Des lendemains qui chantent – Nicolas Castro

Un grand film de société où deux frères vont se partager Laetitia Casta alors qu’ils représentent deux faces des années Mitterrand : l’idéalisme et le réalisme.

Est-ce que ça fait envie ?

Le choix de Pio Marmaï comme premier rôle ne semble pas anodin, car j’ai l’impression que ce film rappelle assez le cinéma de Rémy Bezançon. L’idée de mêler destin personnel et destin d’une époque, l’envie de faire des « belles images », de « dire des choses » pourrait aussi rappeler Cédric Klapisch.

Je ne sais pas s’il s’agit d’un film à clés (le personnage de Ramzy faisant un peu Xavier Niel), mais il semble tomber dans la nostalgie de la tontonmania, ce qui serait un peu dommage. Cette idée que « oui, ça a mal tourné, et oui le PS a été contaminé par le fric, et puis il y a eu la crise, mais quand même on avait des idéaux et on y a cru » me semble cacher ce qu’est réellement le monde de la politique et son cynisme.

Pour moi, les années 80 ne sont pas une histoire d’amour mais une histoire de trahison, et je ne suis pas sûr d’avoir envie de voir un film d’ancien combattant attendri, triste de ne pas avoir fait plus mais quand même fier de ce qu’il a accompli.

Maintenant, je fais peut-être un procès d’intention total au film, et comme Rocky je pigerai devant le résultat.

Durée : 01h34

Note IMDB : Pas encore de note

Qu’avez-vous vu de Nicolas Castro  ?

Nicolas Castro est l’ancien programmateur de Cinécinéphiles et de Paris Première. Il est aussi le réalisateur d’un nombre impressionnant de documentaires sur le cinéma érotique et porno français des années 70, ainsi que sur les comédies Pouet – Pouet du tournant 70 – 80.

Il a notamment tourné une sorte de Forgotten Silver de cette époque intitulé Michel Rocas, roi du nanar où l’on suit les traces d’un réalisateur de cinéma populaire imaginaire de l’époque passé par toutes les phases (sous OSS 117, sous film de vampire, sous érotoche, etc.). Le casting des intervenants fait envie : les Charlots, Brigitte Lahaie, Philippe Clair, Jean Rolin, et même Dieu en personne, à savoir Jean-François Rauger)

La conclusion de tout cela en est que je pense que l’on a affaire ici à un vrai amoureux des années 80. Maintenant, est-ce que cela fera un bon film ? Mystère et boule de gomme.

A conseiller à ceux qui veulent enfin voir un film sur le Changement.

SMS – Gabriel Julien Laferrière

Une journée catastrophe dans la vie d’un homme qui pensait avoir tout compris à la vie.

Est-ce que ça fait envie ?

Pour commencer, il fallait bien qu’un jour un film soit nommé « SMS » et bien, voilà c’est fait. Je ne peux même pas dire que je n’irai jamais le voir à cause de son nom, puisque j’ai perdu mon honneur le jour où j’ai assisté à l’avant-première de LOL.

Ensuite, le film s’appelle SMS, mais il aurait aussi bien pu s’appeler une journée en enfer si le titre n’avait pas déjà été pris. Le SMS en question n’est en effet que l’élément déclencheur d’une somme d’événements catastrophiques dans lesquels le téléphone ne devrait pas jouer un grand rôle (et ce d’autant plus qu’il se le fait voler dès le début).

Il faut donc juger le film pour ce qu’il est : une nouvelle comédie où un homme relativement fade va se retrouver confronté à des situations qui le dépassent complètement. Le genre de comédie pour lequel Pierre Richard était particulièrement doué.

Maintenant le problème de tout cela est que ce n’est pas particulièrement rigolo. Ce genre de comédie aurait même plutôt tendance à m’angoisser (rien que dans la bande annonce, l’enfant disparaît façon Heavy Rain et la maison explose sans parler de la femme qui s’enfuit avec un autre homme) si l’on était pas sûr que tout finira bien d’une manière ou d’une autre.

Mais si vous aimez la souffrance des autres, cela devrait vous plaire.

Durée : 1h24 (au moins ça ne dure pas longtemps)

Note IMDB : Pas de note pour l’instant

Qu’avez-vous vu de Gabriel Julien – Laferrière ?

Gabriel Julien – Laferrière est un grand homme du cinéma français, puisqu’on lui doit Neuilly sa mère et 9 épisodes de Fais pas çi, fais pas ça !.

Alors, qu’est-ce que tu réponds à ça ?

A conseiller à ceux qui pensent que c’est face à l’adversité que l’on se découvre.

Et un petit film d’horreur au passage

Catacombes – John Erick Dowdle

Une jeune archéologue américaine monte une équipe pour explorer les catacombes parisiennes. Elle y découvre quelque chose qui pourrait être l’entrée des enfers, à moins que ce ne soit un raccourci vers la station de RER Nation.

Est-ce que ça fait envie ?

La France a un problème avec son patrimoine. Si la génération Starfix (Christophe Gans avec le Pacte des loups, et Doug Headline avec Brocéliande) a essayé avec plus ou moins de succès de l’utiliser pour leurs fictions, il est surprenant et un peu dommage qu’il faille attendre les américains pour voir un film d’horreur exploiter le très cinégénique décor des catacombes parisiennes.

Si le décor est original, le film ne semble pas l’être particulièrement. Tourné sous la forme d’un found footage, Catacombes semble reposer sur l’idée de l’expérience interdite ou de Event Horizon de faire reposer l’horreur sur le passé traumatique des personnages.

Un choix surprenant et qui ne semble pas tirer profit de l’histoire du lieu, réduit à un simple enchevêtrement de crânes.

Du coup, difficile de dire si ce sera au moins efficace. On peut au moins reconnaître que l’affiche est jolie.

Durée : 01h33

Note IMDB : Pas encore de note

Note Rotten Tomatoes : Pas encore de note.

Qu’avez-vous vu de John Erick Dowdle  ?

Le nom de John Erick Dowdle n’est pas de ceux qui éveillent immédiatement l’intérêt des cinéphiles. Il s’est en effet plutôt consacré à la vision des autres, puisque En quarantaine était le remake photocopieuse de REC., et Devil une production de M. Night Shyamalan d’après l’une de ses idées.

Catacombes semble être un projet plus personnel, puisqu’écrit avec son frère, comme à l’époque de ses premiers films : The poughkeepsie tapes, The dry spell, et Full Moon Rising, trois productions qui n’ont reçu aucun écho en France.

A conseiller à Dan Brown qui pourrait y trouver une bonne matière pour une suite au Da Vinci Code.

En bref

Reaching for the moon – Bruno Barreto

L’histoire d’amour entre la poétesse Elizabeth Bishop et l’architecte brésilienne Lota de Suares. Le film a l’air d’être un biopic très académique, avec toutes les figures imposées que cela implique, mais les militants LBGT apprécieront sûrement de voir qu’une assez grosse production (brésilienne, mais quand même) assez classique porte sur une romance lesbienne, sans que cela soit quelque chose de fondamentalement différent d’une histoire d’amour classique.

Anjaan – N. Linguswamy

Un homme recherche son frère. Il est pourtant facile, il a un cure dent entre les dents, une barbe, et casse des têtes de manière badass.

En même temps, à Mumbai, cette description s’applique à bien des héros, et c’est pour cela que l’on aime Bollywood.

Encore une fois, le film sort en France en même temps qu’en Inde, ce qui est vraiment très cool. Bon, c’est vrai que ça n’a pas l’air terrible, mais il y a une pastèque qui explose au ralenti, et une femme qui danse n’importe comment, ce qui confirme que le cinéma Indien est le plus gifanimable du monde.

Information importante : sur twitter, il y a un hashtag #anjaanpublicflop , où des fans en colère disent que le film est tout pourri malgré la pub, et que le succès annoncé par les producteurs ne serait pas vrai du tout.

Prendre l’air / le temps qu’il fait – Nicolas Leclere et Ma fleur maladive / Mé damné : que Dieu me damne – Astrid Adverbe

Le cinéma le St andré des arts est décidément un lieu mystérieux. La preuve encore cette semaine avec ce double programme (Allociné les présente séparément, mais vu leur durée : 55min + 30 min, j’imagine qu’ils seront projeté ensemble) qui représente tout ce que l’on aime dans le cinéma ultra indépendant français : héroïne perdue, direction d’acteur hasardeuse, et puis la petite touche d’originalité : ici, un ancien amant reconverti en curé, et un petit peu de jazz flute pour améliorer le tout.

Ca a l’air magnifique.

Je vous met aussi la bande-annonce des documentaires Ma fleur maladive et Mé damné d’Astrid Adverbe, c’est à dire l’actrice principale de ces deux moyens métrages, qui passe dans le même cinéma.

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