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Sorties cinéma du 02 juillet 2013

mardi 2 juillet 2013, par Kevo42

Le blog tourne un peu au ralenti ces derniers temps puisque je n’ai publié que des sorties de la semaine récemment.

Mais rassurez-vous, je suis en vacances cette semaine, et de nouvelles critiques, news, dossiers, et autres speculos (c’est bon trempé dans le café) arrivent pour bientôt.

Tout est donc merveilleux, ce qui sera le fil rouge de cette semaine. Merveilleuses catcheuses, merveilleux zombies, merveilleux film d’action français fauché, merveilleux glandeurs, merveilleux quiproquos, tromperies, et autres malheurs, mais aussi joies.

Et puis, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a comme toujours de nombreux liens cachés dans ce texte, qui vont vous faire perdre beaucoup de temps je l’espère, et constituent une sorte de merveilleux contrepoint à ce calendrier des sorties officielles.

Une semaine profondément merveilleuse.

Merveilleux zombies

World war Z – Marc Forster

Brad Pitt le super soldat / scientifique / modèle pour parfum doit comprendre pourquoi soudainement tout le monde se transforme en zombie. La solution semble difficile à trouver.

Est-ce que ça fait envie ?

World war Z est le symbole de la production Hollywoodienne qui part de travers.

Au départ, on a un roman très apprécié écrit par le fils de Mel Brooks, sur une épidémie zombie planétaire. Le récit est dispersé entre divers narrateurs qui racontent leur survie, dans un style entre angoisse, humour noir et géopolitique.

Le film est confié à Marc Forster, connu pour faire des films plutôt sérieux, et dont la seule incursion dans le monde du blockbuster n’a pas trop convaincu, puisqu’il s’agissait de quantum of solace. La production de ce world war Z se passe très mal, le budget explose, ce qui rend le remboursement du budget quasiment impossible, même si le film marche bien. Les fans du roman se sentent trahis car on est passé d’un roman fragmenté à un récit basé sur un Brad Pitt, les fans de zombie sont méfiants car les infectés courent, et car le film est à peine interdit aux moins de 12 ans non accompagné. Enfin le grand public se méfie parce qu’à la base, il s’agit d’un film de zombies.

Et en plus, il s’agit du début d’une trilogie, donc d’après ce que j’ai compris, ça se termine n’importe comment.

Maintenant, une fois ceci mis de côté, le film a l’air assez bête, mais aussi assez spectaculaire, avec son côté flashback de Je suis une légende étendu à un long-métrage. Et il y a des pyramides de zombies, ce qui n’est jamais à négliger.

Note IMDB : 7,4 / 10

Metascore : 62/100

Note Rotten Tomatoes : 67% de tomates fraîches

Le dialogue clé :

« - On a besoin de vous

- Je ne peux pas quitter ma famille

- Je ne vous force pas

- Mais vous êtes l’homme qu’il nous faut »

Brad Pitt, sauveur du monde, mais pilier de la famille avant tout.

A conseiller aux amateurs du mode zombie de Call of Duty

Merveilleux WTF

Le congrès – Ari Folman

Robin Wright vend son image à un studio de cinéma. En échange d’une numérisation complète qui leur permettra de faire des films avec elle sans qu’elle vieillisse, elle reçoit beaucoup d’argent qui lui permet de s’occuper de son fils qui semble autiste. 20 ans plus tard, au moment de prolonger son contrat, elle se rend compte que le monde est devenu fou, et que c’était mieux avant.

Est-ce que ça fait envie ?

Le réalisateur de Valse avec Bachir revient avec un nouveau film qui mélange acteurs et dessin animé. Le principe rappelle le S1m0ne d’Andrew Niccol, ce qui n’est pas spécialement rassurant. Pas très rassurant non plus est le surréalisme un peu suranné du monde futuriste, comme si l’on était revenu dans les années 60 et que l’on pensait que l’avenir ressemblerait à une pochette de prog-rock.

D’après IMDB, le film est inspiré d’un roman de Stanislaw Lem (l’auteur de Solaris), ceci expliquant peut-être cela.

En attendant, le film fait très très peur, parce que l’idée est extrêmement casse-gueule, parce qu’Harvey Keitel a l’air complètement largué, et parce que globalement ça a l’air bien moche.

Mais c’est le charme des films d’auteur très libres façon Holy Motors de Carax ou l’Imaginarium du docteur Parnassus de Terry Gilliam : globalement, c’est laid, mais il y a des petits moments qui peuvent nous laisser penser que cela a tout de même servi à quelque chose.

Note IMDB : 7,1

Rotten Tomatoes : 83 % de tomates fraîches mais seulement 6,3 / 10 en note moyenne

Le dialogue clé

"Nous voulons te scanner. Entièrement. Ton corps, ton visage, tes émotions, ton rire, tes larmes. Nous voulons t’échantillonner, te conserver, et posséder cette ...chose... appelée Robin Wright !"

De toute évidence, Mark Ruffalo a trop joué à Virtual Valerie (je vous laisse googler à vos risques et périls) quand il était jeune.

A conseiller à ceux qui pensent que Robin Wright est vraiment le genre d’actrice très importante que les studios voudraient absolument numériser pour la préserver dans le futur.

Merveilleux films de justiciers de droite

Rampart – Oren Moverman

Woody Harrelson est un flic qui a le mot « dur à cuire » tatoué sur le front. Un jour, il est filmé en train de tabasser un voleur en train de s’enfuir. Résultat, le voilà avec l’IGS aux fesses. Alain Delon aurait réglé ça de manière expéditive en utilisant une métaphore impliquant des noix et des couilles, mais nous sommes au vingt-et-unième siècle, et ce n’est plus possible.

Est-ce que ça fait envie ?

Voilà une excellente question.

D’un côté, le film est très ambitieux. Réalisé par Oren Moverman, qui a fait the messenger, sorti en dtv chez nous (j’en avais parlé ici : http://kevo42.free.fr/?Sorties-DVD-des-mois-de-juin,59) mais très bien reçu aux Etats-Unis, d’après un premier jet écrit par James Ellroy, le film se targue d’un accueil critique exceptionnel dans sa bande-annonce.

Problème : le scénario s’est pas mal éloigné de ce qu’Ellroy prévoyait (ce qui est bien ou mal, je ne sais pas). Surtout, le film a été monté dans l’optique de voir Woody Harrelson nommé aux Oscars, avec une sortie progressive en salle aux Etats-Unis en novembre 2011.

Et vous voyez tout de suite le souci : nous sommes en 2013. Cela veut dire que le film est sorti dans quelques salles aux Etats-Unis, mais la sauce n’a pas du tout pris, et n’a au final pas du tout été un succès (moins d’un million de dollar de recettes, soit rien du tout), pour au final nous arriver après la bataille, en plein été, un peu n’importe comment. DTV style.

Du coup, d’un côté, on a un film qui s’annonce super gritty avec un perso malsain qui couche avec deux sœurs en même temps et porte ses couilles comme un bonhomme, avec un gros casting, d’un autre côté, on a un film qui a fait un gros bide et qui a une sale note sur IMDB.

Le seul moyen d’y voir plus clair serait encore de le voir, non ?

Note IMDB : 5,8 / 10

Metascore : 7/10

Rotten tomatoes : 74% de tomates fraîches (pour une moyenne de 6,6/10)

Le dialogue clé :

« - Avez-vous songé à la retraite ?

- Si vous m’y obligez, j’aurai mon émission sur Fox dans la semaine. Vous serez ma première invitée. »

Cas de conscience : qu’est ce qui est le mieux ? Un flic trop violent dans les rues, ou un flic trop violent à la télévision ?

Pour en savoir plus  : une interview intéressante sur l’implication d’Ellroy et de Harrelson sur le film. 

La dernière recrue – Luc Murat

Le synopsis officiel, traitant d’un homme d’affaire ayant un passé mystérieux de mercenaire (quelque part entre Jason Bourne et Au revoir à jamais) semble bien éloigné de ce que promet la bande-annonce, c’est à dire une bourrinade cheapos entre mercenaires qui ont des comptes à régler.

Est-ce que ça fait envie ?

En France, on a pas de pétrole, mais on a des burnes. Après Forces spéciales, et en espérant un jour avoir la chance de découvrir sur grand écran les aventures de Jacques Stival, le rambo Breton , voilà une série Z qui semble venir de Marseille et qui s’annonce tout à fait délicieuse.

Au programme, des mercenaires tués sans raison, une vengeance seul contre tous, un héros qui sent la sueur, et évidemment des policiers corrompus, soit tout ce qu’il faut pour passer un bon moment au cinéma.

Ca fait drôlement envie, même si pas forcément pour de bonnes raisons.

Le dialogue clé :

« - Tu t’en sortiras pas comme ça Fischer.

- J’ai fait ce que je devais faire.

- C’est un meurtre, c’est mon ami, tu l’as étouffé comme un chien.

- Toi je t’ai recruté pour cette mission, le reste c’est pas ton problème. D’accord ?

- Alors tu formes des mecs pour les buter après ? C’est comme ça que tu prends ton pied Fischer ? Je vais te balancer.

- Je crois que t’as pas bien compris. Tu t’engages sur un terrain glissant, mec. »

En plus d’être un très beau dialogue, cet extrait vaut surtout pour l’extraordinaire interprétation du héros, toute en articulation extrême des répliques, et surjeu tendance Godfrey Ho Studio.

A conseiller aux fans du réserviste et de la justice des gros flingues, deux métrages qui prouvent que la France ne se laisse pas marcher sur les pieds sans répliquer par un coup de poing dans la gueule.

Merveilleux cinéma français

Les reines du ring – Jean-Marc Rudnicki

Marilou Berry décide de monter une équipe de catch féminin avec ses collègues caissières. La raison en est un peu floue, mais si j’ai bien compris, tout cela aurait un rapport avec un divorce et la recherche de renouer le contact avec un enfant. L’occasion de voir Audrey Fleurot en bustier, et de voir Nathalie Baye effectuer des clés de bras. Reste qu’André Dussolier en coach m’emplit d’un doute que j’aimerais que l’on m’ôte.

Est-ce que ça fait envie ?

C’est un peu toujours le même modèle depuis the full monty : des gens pas forcément très proches vont se retrouver autour d’un défi commun et y trouver l’amitié ainsi qu’une échappatoire à leur vie médiocre.

Après les joueuses de Bowling, voici donc les catcheuses des Reines du ring. Le produit a l’air bien calibré, mais pas particulièrement essentiel non plus.

En tout cas, entre Joséphine et ce film, la carrière de Marilou Berry prend un tournant décisif : la route sera-t-elle pavée d’or, ou, telle une Lou Doillon, va-t-elle être obligée de se reconvertir dans la chanson ?

Le film n’est encore sorti nulle part, donc pas de note presse ni IMDB.

Le dialogue clé

« Je vous préviens, vos embrouilles de gonzesses, j’en ai ras la couenne, je suis entraîneur de catch, pas de majorettes ! »

André Dussollier, qui prépare sa réinsertion post films avec Alain Resnais.

A conseiller aux fans de catch féminin. Logique.

Jeunesse – Justine Malle

Un père une fille. Ils s’aiment et se détestent en même temps. Mais le père est en train de mourir. Alors la fille est un peu perdue dans sa vie.

Est-ce que ça fait envie ?

Justine Malle a le même prénom que Justine Lévy, et on peut se demander si elle n’essaierait pas de lui voler son titre de championne du monde du film népotique.

Jeunesse est en effet un film autobiographique sur le chagrin ressenti suite à la maladie de son père très célèbre, Louis Malle. Honnêtement, je ne suis pas sûr d’avoir envie de voir un film sur la dégénérescence de ce réalisateur qui a été très important pour le cinéma français, ni sur sa fille pour laquelle je n’ai aucun intérêt. Pour se représenter, elle a choisi Esther Garrel, sœur de Louis et fille de Philippe, ce qui la place dans un fort héritage en terme de tête à claque, d’autant plus qu’elle-même jouait dans l’Apollonide.

Comme en plus l’image a l’air bien laide, je ne vous encourage pas vraiment à aller voir Jeunesse.

La note d’intention qui tue 

 Le résumé allociné est extraordinaire en plus d’être très utile pour comprendre le projet :

J’avais vingt ans en 1995, l’année de la mort de mon père, le cinéaste Louis Malle. J’étais en khâgne. Au moment même où je commençais à tomber amoureuse d’un garçon de ma classe et à rejeter l’influence de mon père, sont apparus chez lui les premiers symptômes d’une maladie.

A conseiller aux gens qui aiment regarder leur nombril.

Pour une femme – Diane Kurys

Après la seconde guerre mondiale, Benoît Magimel retrouve son frère, joué par Nicolas Duvauchel, qu’il croyait mort dans les camps. Problème, il n’est pas impossible que celui-ci soit un espion russe. Deuxième problème, il n’est pas impossible non plus qu’il soit attiré par la femme de Magimel (joué par Mélanie Thierry).

Est-ce que ça fait envie ?

Il faut reconnaître une certaine beauté à l’obstination de Benoît Magimel à choisir des projets qui ne créent aucune envie. Ici, on a : récit autobiographique avec voix off pontifiante, rivalité amoureuse entre frères vue et revue, et espionnage petit bras.

Diane Kurys a déjà eu beaucoup de succès, et peut-être y-a-t-il un public pour ce genre de films, mais j’ai de gros doutes.

Le dialogue clé

« On grandit tant bien que mal, entre les non-dits et les questions sans réponse, et puis un jour on regarde enfin ses parents comme un homme et une femme qu’on aurait croisé dans notre vie, et qu’on aurait aimé simplement, pour ce qu’ils étaient ».

La différence entre un téléfilm et un film pour le cinéma n’est parfois pas plus grande qu’un mauvais mot d’auteur placé à la fin d’une bande-annonce.

A conseiller à tous ceux qui attendaient désespérément un grand film romantique et historique depuis Un Secret de Claude Miller.

Merveilleux cinéma américain indépendant

Frances Ha – Noah Baumbach

Frances Ha est chorégraphe, mais comme elle le dit dans la bande-annonce, elle a du mal à expliquer son travail, car elle ne l’exerce pas vraiment. A la place, elle passe beaucoup de temps à parler avec ses amis au coin d’une table et à faire n’importe quoi dans la rue.

C’est un film indépendant américain.

Est-ce que ça fait envie ?

Premier point positif, l’affiche est très belle, bien que le bandeau « drôle et touchant, magnifique » signé Télérama casse un peu le graphisme.

Deuxième point positif, une bande-annonce rythmée par Modern love de David Bowie est forcément réussie.

Maintenant, voyons les choses en face : Noah Baumbach est certes le co-scénariste d’un certain nombre de Wes Anderson, mais il est aussi le réalisateur de cet horrible film qu’est les Berkman se séparent (The squid and the whale), qui fait partie de ces films qui ont reçu un très bon accueil critique à l’époque, mais dont chaque minute était une souffrance.

Parce qu’honnêtement, les films de Wes Anderson sont bons parce qu’ils sont très bien réalisés et originaux visuellement. Si quelqu’un filme la même histoire mais de manière toute plate, tout s’en va.

Donc, ce Frances Ha est pour moi un objet de curiosité et de doute, à l’image du choix du noir et blanc : d’un côté cela peut être une solution élégante pour donner du cachet à l’image quand on a pas trop d’idées de réalisation (cf. Oh boy), d’un autre côté, cela sent l’hommage chicos à la nouvelle vague, renforcé par la présence de nombreux morceaux de Georges Delerue.

En attendant l’accueil critique aux Etats-Unis a été très bon :

Note IMDB : 7,7

Metascore : 81/100

Rotten Tomatoes : 91% de tomates fraîches, pour une moyenne de 7,8/10

Par contre, je dois avouer que quand je lis ça dans cet article de o.canada.com écrit par Katherine Monk

« There’s an unspoken conceit of entitlement that makes these people entirely unattractive as they waffle around, unwilling to take a job that’s not cool enough to impress their vapid friends – and it’s a large part of what makes Frances Ha unwatchable.

Yet, when you remember to laugh at these self-absorbed, half-baked intellectuals desperately searching for some sense of meaning, everything about Baumbach and Gerwig’s script falls into place because it sets up the generational divide between the classic work of Woody Allen, and the derivative, pretentious crap created by the next generation.

Allen’s characters often meandered around Manhattan without real purpose. But they gurgled about German philosophy and the Cartesian conundrum of mortality. They pondered the ramifications of personal responsibility and mistakes.

In other words, the wordy blather was actually interesting. The dialogue in Frances Ha feels like it came from a gum wrapper, an almost random articulation of 20-something observations punctuated by the non-word “undateable.”

Of course, they all think they are very witty as they tool around in the tepid intellectual tub to the point of pruniness, which only makes you want to slap them more. »

Ce qui pour ceux qui ne parlent pas anglais, veut en gros dire que les héros passent leur temps à faire les intéressants et à dire du vent, ce qui les rend risibles, un peu comme dans la série Girls.

Et bien je dois avouer que cela ne me fait pas du tout du tout envie.

Dialogue clé :

« Parfois faut faire ce qu’on doit faire quand il faut le faire »

A rapprocher évidemment du célèbre « En faisant ce que vous avez fait, vous n’avez fait que précipiter les événements qui vous ont poussé à faire ce que vous avez fait » d’Eaux sauvages.

A conseiller aux gens qui ont plus d’argent que d’envie de faire quelque chose de leur vie.

Ma meilleure amie, sa sœur et moi - Lynn Shelton

Un homme fait le deuil de son frère, et part se ressourcer dans le chalet prêté par sa meilleure amie. Problème, la sœur lesbienne qui elle aussi s’est fait larguer, y est déjà. Problème, ils tombent amoureux et couchent ensemble. Comment le dire ?

Heureusement, grâce à Jean-Marie Pallardy, on sait qu’on peut tout faire par amour, même l’impossible, ce qui laisse augurer d’un avenir radieux.

Est-ce que ça fait envie ?

La réalisatrice du film que personne n’a vu (Humpday) qui a donné un film français que personne n’a vu non plus (Do not disturb) revient avec un film sorti aux Etats-Unis en 2011 et montré au festival de Deauville en 2012.

Autant dire que tout le monde l’attend avec impatience.

Maintenant, que peut-on en espérer ? On dirait une sorte de vaudeville indépendant, où les portes claquent certes, mais c’est pour mieux que les cœurs s’ouvrent.

Tout cela n’a rien d’excitant, il faut bien l’avouer.

Note IMDB : 6,7

Metascore : 72/100

83 % de tomates fraîches sur Rotten Tomatoes

Le dialogue clé :

« Tu veux que j’invente une histoire, pour qu’elle ne devine pas qu’on a baisé ? C’est ta sœur, je suis son meilleur ami, et c’est bizarre . »

Etant donné que Humpday était déjà l’histoire de deux meilleurs amis qui voulaient coucher ensemble pour participer à un festival de vidéos, on peut dire que Lynn Shelton aime bien les histoires avec des amis, ou des gens de la famille d’amis, avec qui on fait l’amour.

Et c’est bien.

A conseiller aux gens qui aiment la cabane du pêcheur, ou on peut faire soi-même le mélange des couleurs.

White Lie – Nyima Cartier

Un jeune homme travaille pour un écrivain célèbre. Il lui envoie son manuscrit, que le margoulin va évidemment récupérer pour lui. Au lieu de faire ce qui est normalement la procédure (c’est à dire un procès basé sur le fait qu’il s’est envoyé le manuscrit avec accusé de réception dans une enveloppe scellée et peut donc prouver l’antériorité de son manuscrit), ce qui serait peu cinématographique, il décide de faire n’importe quoi, ce qui l’est plus.

Est-ce que ça fait envie ?

Le monde de l’édition est décidément terrible. Non seulement les auteurs publiés ne touchent pas grand chose de ce qu’ils écrivent (entre 5 et 10 % des recettes), mais en plus on a vite fait de se faire piquer son manuscrit. Le sujet n’a donc rien d’original, le traitement n’a pas l’air particulièrement motivant, et de toute façon tout ceci sortira dans deux salles.

Mais bon, si un jour vous décidez d’écrire quelque chose sur les films parlant de manuscrits appropriés à tort, vous pourrez toujours citer ce film, et ce sera grâce à moi.

Le dialogue clé

« - A l’intérieur, il y a une enveloppe scellée qui contient mon manuscrit.

- J’ai une meilleure idée. Tu t’infiltres. Tu mets le bazar pour faire croire à un cambriolage. Fin de l’histoire !  »

Bah oui, tiens, super idée ! Si au lieu de faire quelque chose de légal, je faisais quelque chose de complètement illégal et potentiellement dangereux, grâce à l’idée géniale de quelqu’un tout à fait susceptible de me trahir auprès de la police, vu qu’il s’agit de la femme de mon ennemi !

A conseiller aux gens qui aiment quand le crime s’associe à l’écriture, comme aux meilleurs moments de Jessica Fletcher.

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