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Preview - The Secret - Pascal Laugier - 2012

dimanche 1er juillet 2012, par Kevo42

Quatre après Martyrs, Pascal Laugier revient avec un film qui devrait trouver un plus large public. Sera-ce suffisant pour en faire un succès ? Premières indications avec cette preview de The secret.

Petite précision avant de commencer : le film a longtemps été annoncé sous le titre de "The tall man", mais SND a astucieusement décidé de le renommer en France "The secret". Pourquoi pas le secret ? Je ne sais pas.

Ce film marque le grand retour de Pascal Laugier après le très peu regardé Saint-Ange, et le très dépressif Martyrs qui révélait une sensibilité à fleur de peau.

Comme tous les réalisateurs français ayant proposé un film d’horreur viscéral ces dernières années, le voilà parti pour Hollywood pour y réaliser une œuvre beaucoup plus tranquille.

On y verra Jessica Biel s’installer dans un endroit reculé que la fermeture de la mine et la disparition d’enfants ont transformé en ville fantôme. Évidemment, notre héroïne a un fils qui a juste l’age requis, l’élève seule, et va se retrouver confrontée au Grand Homme du titre original, sinon il n’y aurait pas de film.

La bande-annonce qui ne montre des images que de la première moitié du film parce qu’il ne faut pas spoiler (merci pour l’effort) :

La bande-annonce promet un film quelque part entre Silent Hill et la Dame en noir. Surtout, les premiers échos de projections test parlent d’un film très proche de l’ambiance des premiers Shyamalan, et d’un film réussi quoique pas aussi impressionnant (ou segmentant, c’est selon) que Martyrs.

Je pense qu’il est très important de marquer ce point : Martyrs ne ressemblait pas à Saint-Ange, et The Secret ne devrait ressembler à aucun de ses deux films. Pascal Laugier n’en est qu’à son troisième film, et il n’a pas l’intention de rester bloqué sur un genre. Tant mieux pour lui, d’ailleurs : je pense que personne ne pourrait passer sa vie à tourner des films aussi intenses que Martyrs.

La seule chose qu’on puisse espérer est un bon film, et si possible un peu surprenant. Ce serait déjà bien.

Bref, vivement septembre pour voir si le cinéma de Pascal Laugier est soluble dans une grosse machine Hollywoodienne.

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