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Le fils à Jo - Philippe Guillard - 2011

jeudi 3 février 2011, par Kevo42

Philippe Guillard est un nom lié à ma jeunesse. Ancien rugbyman, je l’ai connu via ses gestes techniques réalisés à la mi-temps des matchs de foot sur canal. Jean-Pierre Papin et le pouffage, Giresse et la protection du ballon (de rouge), entre autres. De bons souvenirs. Mais peut-on passer du très très court au long métrage ? Là est la question.

L’histoire : Jo Cannavaro (Gégé Lanvin) est un gros loser. Ancien grand joueur de rugby, il a tout raté de sa reconversion. Sa femme est morte. Son entreprise de maçonnerie marche mal. Une industrie irlandaise veut raser son terrain de rugby. Il vit avec Vincent Moscato, et en plus son fils est un nul au rugby.

Heureusement, on est pas chez Ken Loach, et quand en plus Olivier Marchal revient de nouvelle-zélande, on sait que c’est reparti pour un tour.

Mon avis  :

Avec un casting réunissant Lanvin, Moscato et surtout Olivier "je lui fendrai bien le cul" (cf. Truands) Marchal, plus quelques anciens internationaux de rugby, et un clone de Philippe Clair, on pouvait s’attendre à ce qu’il y ait de la testostérone à l’écran. Hélas, s’il y en a bien un peu, le film reste désespérément familial.

Du coup, on pourrait détailler à l’envie tout ce qui cloche, mais il suffit de dire cela : on dirait un épisode de Louis la Brocante. C’est long, c’est laid, c’est nul.

Le film n’a pas vraiment de sujet : il respecte de façon très très nonchalante les règles du film de sport (l’équipe de nul qui finit par gagner), en nous montrant peu d’entrainement et encore moins de match. Comme si nous avions vu tellement de films de ce genre que le réalisateur nous fasse confiance pour boucher les trous. Il y aussi deux (trois - quatre ?) love story, mais pareil, on filme le début, vaguement la fin, pas vraiment le milieu.

Non, à la place, Guillard préfère filmer Moscato faire n’importe quoi (en plus il s’appelle Pompon), Lanvin cabotiner, ou juste cadre la chemise entrouverte de Marchal.

Pas antipathique (contrairement à Potiche, par exemple), mais complètement anodin, le fils à Jo est un film qui va atteindre le million d’entrée sans que personne soit vraiment capable de dire pourquoi.

Enfin, tant mieux pour eux.

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